De l'ancrage à l'encrage.... Le placement familial, un autre lieu familial pour écrire sa propre histoire
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- Nombre de pages138
- PrésentationBroché
- Poids0.24 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-296-13045-6
- EAN9782296130456
- Date de parution01/09/2010
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierVincent Ramon
Résumé
" Comment un enfant parvient-il à se représenter les différents lieux de son enfance, à relier les points de son parcours de vie pour le transformer en itinéraire ? On songe à ce premier ancrage, au sein de l'utérus maternel, qui nous a permis un jour d'exister. On pense à cette seconde naissance qui nous permet d'occuper un espace psychique autonome et unique, en s'embarquant dans la coque des mots, le premier d'entre eux étant celui qui nous nomme, pour ne pas se perdre ou se confondre. A partir de ces ancrages primordiaux, nous portons tous et pour toujours une trace d'exil, la marque déposée de la solitude existentielle : plus jamais nous ne retournerons au port d'attache premier du lien placentaire. Bien avant la perte de cette première enveloppe, une fibre de mots tendres était venue nous habiller. Cet exil est normal, inéluctable, quelquefois douloureux, mais en principe toujours supportable... Il n'en va pas de même pour certains jeunes dont nous sommes amenés à croiser temporairement ou durablement la route ".
" Comment un enfant parvient-il à se représenter les différents lieux de son enfance, à relier les points de son parcours de vie pour le transformer en itinéraire ? On songe à ce premier ancrage, au sein de l'utérus maternel, qui nous a permis un jour d'exister. On pense à cette seconde naissance qui nous permet d'occuper un espace psychique autonome et unique, en s'embarquant dans la coque des mots, le premier d'entre eux étant celui qui nous nomme, pour ne pas se perdre ou se confondre. A partir de ces ancrages primordiaux, nous portons tous et pour toujours une trace d'exil, la marque déposée de la solitude existentielle : plus jamais nous ne retournerons au port d'attache premier du lien placentaire. Bien avant la perte de cette première enveloppe, une fibre de mots tendres était venue nous habiller. Cet exil est normal, inéluctable, quelquefois douloureux, mais en principe toujours supportable... Il n'en va pas de même pour certains jeunes dont nous sommes amenés à croiser temporairement ou durablement la route ".