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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,6 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-330-01866-5
  • EAN9782330018665
  • Date de parution02/05/2013
  • CollectionBabel noir
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurSimon Baril

Résumé

A quatre heures du matin le 13 mars 1964, à New York, dans le Queens, une jeune femme qui rentre chez elle est agressée dans la cour de son immeuble. Ses cris résonnent dans les appartements alentour, mais personne n'appelle les secours. Concentré sur deux heures, De bons voisins raconte les derniers instants de cette femme. Mais c'est aussi le récit de ce qui se passe chez différents voisins, témoins inertes de son calvaire.
C'est enfin l'histoire de la ville, de ses nuits faussement calmes, de sa violence aveugle. Ryan David Jahn s'empare ici d'un fait divers réel, le meurtre de Kitty Genovese, qui a défrayé la chronique dans les années 1960 et donné naissance à la notion "d'effet du témoin" : lors d'une situation d'urgence, les témoins sont d'autant moins susceptibles d'intervenir qu'ils sont nombreux. Usant de toutes les ressources du roman pour interroger cette criminelle passivité, l'auteur mène de concert de multiples fils narratifs, les entrecroise avec un art consommé du récit et tisse le sordide canevas de nos démissions ordinaires.
A quatre heures du matin le 13 mars 1964, à New York, dans le Queens, une jeune femme qui rentre chez elle est agressée dans la cour de son immeuble. Ses cris résonnent dans les appartements alentour, mais personne n'appelle les secours. Concentré sur deux heures, De bons voisins raconte les derniers instants de cette femme. Mais c'est aussi le récit de ce qui se passe chez différents voisins, témoins inertes de son calvaire.
C'est enfin l'histoire de la ville, de ses nuits faussement calmes, de sa violence aveugle. Ryan David Jahn s'empare ici d'un fait divers réel, le meurtre de Kitty Genovese, qui a défrayé la chronique dans les années 1960 et donné naissance à la notion "d'effet du témoin" : lors d'une situation d'urgence, les témoins sont d'autant moins susceptibles d'intervenir qu'ils sont nombreux. Usant de toutes les ressources du roman pour interroger cette criminelle passivité, l'auteur mène de concert de multiples fils narratifs, les entrecroise avec un art consommé du récit et tisse le sordide canevas de nos démissions ordinaires.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Ce qu'il y a de pire, c'est l'inaction
Au milieu d'une cour d'immeuble, une jeune femme se fait poignarder. Une dizaine de témoin assistent à son agonie. Personne n'appellera des secours. Démonstration in situ de cet "effet du témoin" où, plus le nombre de témoins augmentent moins ceux-ci prennent de décision individuelle. Signé par une plume noire qui n'épargne aucune lâcheté, ce roman noir est une somme de petites fêlures qui font de la foule une masse inerte et démissionnaire.
Au milieu d'une cour d'immeuble, une jeune femme se fait poignarder. Une dizaine de témoin assistent à son agonie. Personne n'appellera des secours. Démonstration in situ de cet "effet du témoin" où, plus le nombre de témoins augmentent moins ceux-ci prennent de décision individuelle. Signé par une plume noire qui n'épargne aucune lâcheté, ce roman noir est une somme de petites fêlures qui font de la foule une masse inerte et démissionnaire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.6/5
sur 9 notes dont 4 avis lecteurs
Original
Alors qu'une jeune femme se fait agresser dans la cour de son appartement, ses voisins observent la scène. Tous pensent que d'autres vont intervenir et pourtant personne ne va réagir. Tous sont bien trop centrés sur leurs propres problèmes ou persuadés que d'autres auront le courage que eux non pas. L'auteur nous fait donc entrer dans l'intimité de chacun de ces voisins que nous espérons pour certains ne jamais rencontrés. Une trame originale tout comme le sujet de ce roman.
Alors qu'une jeune femme se fait agresser dans la cour de son appartement, ses voisins observent la scène. Tous pensent que d'autres vont intervenir et pourtant personne ne va réagir. Tous sont bien trop centrés sur leurs propres problèmes ou persuadés que d'autres auront le courage que eux non pas. L'auteur nous fait donc entrer dans l'intimité de chacun de ces voisins que nous espérons pour certains ne jamais rencontrés. Une trame originale tout comme le sujet de ce roman.
meurtre, New-York, voisin
En ouvrant ce roman, pourtant chaudement recommandé, je me suis dit : "Aïlle, aïlle, aïlle, mais pourquoi l'as-tu emprunté ? Ca va être pénible, ces descriptions de ce que chacun fait...." Eh bien pas du tout. L'auteur nous embarque dans sa narration, et nous suivons quelques personnages avec chacun quelque chose à cacher. Sans oublier la pauvre Kat, une battante, qui ne se laisse aller qu'une fois sauvée dans l'ambulance, malheureusement. Un récit pleins de rebondissements qui m'a finalement tenu en haleine jusqu'au bout. Une conclusion : prenez la peine de nouer des liens avec vos voisins, cela vaut vraiment la peine en cas de coup dur. (NB : la fête des voisins a lieu le 1er juin, j'ai déjà invité tout le monde...) L'image que je retiendrai : Celle de Kat à la fin de son calvaire, nageant dans la mare de son propre sang, répandu sur tout le parking, symbole de son agonie.
En ouvrant ce roman, pourtant chaudement recommandé, je me suis dit : "Aïlle, aïlle, aïlle, mais pourquoi l'as-tu emprunté ? Ca va être pénible, ces descriptions de ce que chacun fait...." Eh bien pas du tout. L'auteur nous embarque dans sa narration, et nous suivons quelques personnages avec chacun quelque chose à cacher. Sans oublier la pauvre Kat, une battante, qui ne se laisse aller qu'une fois sauvée dans l'ambulance, malheureusement. Un récit pleins de rebondissements qui m'a finalement tenu en haleine jusqu'au bout. Une conclusion : prenez la peine de nouer des liens avec vos voisins, cela vaut vraiment la peine en cas de coup dur. (NB : la fête des voisins a lieu le 1er juin, j'ai déjà invité tout le monde...) L'image que je retiendrai : Celle de Kat à la fin de son calvaire, nageant dans la mare de son propre sang, répandu sur tout le parking, symbole de son agonie.
  • Inattendu
Roman coup de poing, dérangeant
Je dois avouer que je n’ai pas été très « juste » avec ce livre. Je l’ai entamé uniquement pour patienter en attendant de recevoir « mon » exemplaire de Masse Critique sur Babelio (qui est arrivé entre-temps…) et « mon » avant-première de la rentrée littéraire 2012 sur Libfly (que j’attends toujours d’ailleurs…). Du coup, je l’ai lu en diagonale, très rapidement, en survolant certains passages, pour aller à l’essentiel, au plus vite. Pas très sympa, hein ?! Alors qu’en fait, il est plutôt pas mal ce roman. Pas vraiment un polar, malgré sa parution dans la collection Actes Noirs. Plutôt un roman noir, mais noir : NOIR ! Car, franchement, le fait divers dont il est tiré fait froid dans le dos. Et c’est tout à fait ce que l’on ressent à la lecture du roman. Une telle lâcheté, une démission généralisée, pas par manque de compassion, mais en se disant que quelqu’un d’autre le fera, c’est inimaginable. Les chapitres sont très courts et à chaque chapitre, on change de personnage (qui sont assez nombreux). Et (peut-être un peu par inattention), je mettais parfois plusieurs lignes à resituer le personnage dont il était question. Les scènes décrivant l’agression et l’agonie de Kat sont très dures. Le style est saccadé, les phrases courtes, objectives. En bref, un roman coup de poing, dérangeant, qui aurait mérité un meilleur accueil de ma part ! (juin 2012)
Je dois avouer que je n’ai pas été très « juste » avec ce livre. Je l’ai entamé uniquement pour patienter en attendant de recevoir « mon » exemplaire de Masse Critique sur Babelio (qui est arrivé entre-temps…) et « mon » avant-première de la rentrée littéraire 2012 sur Libfly (que j’attends toujours d’ailleurs…). Du coup, je l’ai lu en diagonale, très rapidement, en survolant certains passages, pour aller à l’essentiel, au plus vite. Pas très sympa, hein ?! Alors qu’en fait, il est plutôt pas mal ce roman. Pas vraiment un polar, malgré sa parution dans la collection Actes Noirs. Plutôt un roman noir, mais noir : NOIR ! Car, franchement, le fait divers dont il est tiré fait froid dans le dos. Et c’est tout à fait ce que l’on ressent à la lecture du roman. Une telle lâcheté, une démission généralisée, pas par manque de compassion, mais en se disant que quelqu’un d’autre le fera, c’est inimaginable. Les chapitres sont très courts et à chaque chapitre, on change de personnage (qui sont assez nombreux). Et (peut-être un peu par inattention), je mettais parfois plusieurs lignes à resituer le personnage dont il était question. Les scènes décrivant l’agression et l’agonie de Kat sont très dures. Le style est saccadé, les phrases courtes, objectives. En bref, un roman coup de poing, dérangeant, qui aurait mérité un meilleur accueil de ma part ! (juin 2012)
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