Dans la tête d'un réac
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- Nombre de pages321
- PrésentationBroché
- Poids0.355 kg
- Dimensions13,2 cm × 20,7 cm × 2,9 cm
- ISBN978-2-84111-456-6
- EAN9782841114566
- Date de parution23/09/2010
- ÉditeurNil (Editions)
Résumé
J'ai toujours été réactionnaire. En mai 1981, j'avais seize ans et l'impression que la France se transformait en foyer socio-éducatif géant. Je n'aimais pas les jeans, Abba, le collège Aragon, les concerts de charité et les radios libres. Mes parents, qui avaient pleuré de joie à l'élection de Mitterrand, avaient honte de moi. Qu'y puis-je? J'ai toujours été contre. Hier contre les socialocommunistes. Aujourd'hui contre la droite moderne et suffisante. Je suis allergique à cette France qui avance sans rétroviseurs. Sa liturgie progressiste, son capitalisme high-tech me donnent des éruptions cutanées. Au fond, le réac est un franc-tireur qui cultive avec jubilation ses démangeaisons. Cet eczéma sublime lui tient lieu de doctrine. Peu le savent, mais le réactionnaire sait aussi aimer. Il est dialysé à l'humus français. Dans mon petit musée intime, je m'enivre de tous les soleils du passé: d'Artagnan, l'Empereur, Guynemer, de Gaulle, le Concorde, Brassens, Barbara, la Citroën Maserati... Oui, c'était mieux avant."
J'ai toujours été réactionnaire. En mai 1981, j'avais seize ans et l'impression que la France se transformait en foyer socio-éducatif géant. Je n'aimais pas les jeans, Abba, le collège Aragon, les concerts de charité et les radios libres. Mes parents, qui avaient pleuré de joie à l'élection de Mitterrand, avaient honte de moi. Qu'y puis-je? J'ai toujours été contre. Hier contre les socialocommunistes. Aujourd'hui contre la droite moderne et suffisante. Je suis allergique à cette France qui avance sans rétroviseurs. Sa liturgie progressiste, son capitalisme high-tech me donnent des éruptions cutanées. Au fond, le réac est un franc-tireur qui cultive avec jubilation ses démangeaisons. Cet eczéma sublime lui tient lieu de doctrine. Peu le savent, mais le réactionnaire sait aussi aimer. Il est dialysé à l'humus français. Dans mon petit musée intime, je m'enivre de tous les soleils du passé: d'Artagnan, l'Empereur, Guynemer, de Gaulle, le Concorde, Brassens, Barbara, la Citroën Maserati... Oui, c'était mieux avant."