Cuba, une révolution

Par : Vincent Bloch

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages443
  • PrésentationBroché
  • Poids0.374 kg
  • Dimensions14,6 cm × 20,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-36358-199-0
  • EAN9782363581990
  • Date de parution07/01/2016
  • CollectionChroniques
  • ÉditeurVendémiaire

Résumé

"Cette fois, c'est la révolution pour de vrai" : tels furent les premiers mots prononcés publiquement par Fidel Castro à Santiago de Cuba, après la fuite du général Fulgencio Batista. Le nouveau leader entendait faire table rase du passé, et s'employa d'emblée à produire une idéologie et à refondre le droit. Soulignant l'inachèvement du projet national, son gouvernement put compter sur des appuis aux motifs divergents.
Il composa avec des logiques d'action concurrentes : épurations, démonstrations de force, stratégies traditionnelles de captation de prébendes, mobilisations étudiante et syndicale, activisme catholique-réformiste, initiatives citoyennes, mais aussi repli sur la sphère privée... C'est ainsi que, peu à peu, dans un contexte de guerre froide, se constituèrent les règles et se dessinèrent les stratégies individuelles qui fournirent un ancrage à une nouvelle forme de vie en commun.
Cette enquête portant sur la période 1952-1989 associe des approches philosophique, sociologique et anthropologique pour situer le régime castriste par rapport au nationalisme cubain, aux populismes latino-américains et aux expériences totalitaires du XXe siècle.
"Cette fois, c'est la révolution pour de vrai" : tels furent les premiers mots prononcés publiquement par Fidel Castro à Santiago de Cuba, après la fuite du général Fulgencio Batista. Le nouveau leader entendait faire table rase du passé, et s'employa d'emblée à produire une idéologie et à refondre le droit. Soulignant l'inachèvement du projet national, son gouvernement put compter sur des appuis aux motifs divergents.
Il composa avec des logiques d'action concurrentes : épurations, démonstrations de force, stratégies traditionnelles de captation de prébendes, mobilisations étudiante et syndicale, activisme catholique-réformiste, initiatives citoyennes, mais aussi repli sur la sphère privée... C'est ainsi que, peu à peu, dans un contexte de guerre froide, se constituèrent les règles et se dessinèrent les stratégies individuelles qui fournirent un ancrage à une nouvelle forme de vie en commun.
Cette enquête portant sur la période 1952-1989 associe des approches philosophique, sociologique et anthropologique pour situer le régime castriste par rapport au nationalisme cubain, aux populismes latino-américains et aux expériences totalitaires du XXe siècle.