Hérodote N° 169, 2e trimestre 2018
Regards géopolitiques sur l'Iran
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- Nombre de pages171
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.258 kg
- Dimensions17,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-7071-9963-8
- EAN9782707199638
- Date de parution05/07/2018
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Ce numéro d' Hérodote analyse les enjeux géopolitiques des relations de l'Iran avec son environnement proche et lointain et quelques problèmes internes susceptibles de fragiliser le pouvoir des mollahs comme la drogue et les aspirations provinciales à plus d'autonomie. Le retrait des Américains d'Irak en 2011 a permis à l'Iran d'être un acteur majeur de la dynamique géopolitique moyen-orientale. 2011 est aussi la date à partir de laquelle le gouvernement iranien décide de soutenir sans faille son fidèle allié syrien.
Cependant, bien avant 2011, l'Iran était présent au Moyen-Orient : dès 1982, à la suite de l'invasion israélienne du Sud-Liban où les chiites sont nombreux, le gouvernement iranien décide de les soutenir en créant le Hezbollah. Doit-on pour autant parler d'un axe chiite Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth contrôlé par l'Iran ? L'image de l'archipel est sans doute plus juste. En revanche, le risque d'un engrenage géopolitique dans la région est possible, tout comme le dérapage des tensions - jusqu'ici contrôlées - entre Iran et Israël, à la suite du non-renouvellement de l'accord nucléaire par Donald Trump, soutenu par le roi d'Arabie saoudite.
Quelle sera l'attitude des autres dirigeants signataires de cet accord (France, Allemagne, Russie, Chine) ? En outre, cette suspension probable de l'accord nucléaire aura certainement des conséquences sur la situation intérieure de l'Iran : les Iraniens verront leur souveraineté menacée par les Occidentaux, ce qui risque de renforcer le sentiment nationaliste. Cela participerait à diluer les revendications économiques et sociales exprimées à la fin de l'année 2017, au moins pour quelques temps, mais redonnerait de la force aux conservateurs opposés à cet accord.
Toutefois, la société iranienne continue d'évoluer y compris dans son fonctionnement politique, en particulier au niveau local.
Cependant, bien avant 2011, l'Iran était présent au Moyen-Orient : dès 1982, à la suite de l'invasion israélienne du Sud-Liban où les chiites sont nombreux, le gouvernement iranien décide de les soutenir en créant le Hezbollah. Doit-on pour autant parler d'un axe chiite Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth contrôlé par l'Iran ? L'image de l'archipel est sans doute plus juste. En revanche, le risque d'un engrenage géopolitique dans la région est possible, tout comme le dérapage des tensions - jusqu'ici contrôlées - entre Iran et Israël, à la suite du non-renouvellement de l'accord nucléaire par Donald Trump, soutenu par le roi d'Arabie saoudite.
Quelle sera l'attitude des autres dirigeants signataires de cet accord (France, Allemagne, Russie, Chine) ? En outre, cette suspension probable de l'accord nucléaire aura certainement des conséquences sur la situation intérieure de l'Iran : les Iraniens verront leur souveraineté menacée par les Occidentaux, ce qui risque de renforcer le sentiment nationaliste. Cela participerait à diluer les revendications économiques et sociales exprimées à la fin de l'année 2017, au moins pour quelques temps, mais redonnerait de la force aux conservateurs opposés à cet accord.
Toutefois, la société iranienne continue d'évoluer y compris dans son fonctionnement politique, en particulier au niveau local.
Ce numéro d' Hérodote analyse les enjeux géopolitiques des relations de l'Iran avec son environnement proche et lointain et quelques problèmes internes susceptibles de fragiliser le pouvoir des mollahs comme la drogue et les aspirations provinciales à plus d'autonomie. Le retrait des Américains d'Irak en 2011 a permis à l'Iran d'être un acteur majeur de la dynamique géopolitique moyen-orientale. 2011 est aussi la date à partir de laquelle le gouvernement iranien décide de soutenir sans faille son fidèle allié syrien.
Cependant, bien avant 2011, l'Iran était présent au Moyen-Orient : dès 1982, à la suite de l'invasion israélienne du Sud-Liban où les chiites sont nombreux, le gouvernement iranien décide de les soutenir en créant le Hezbollah. Doit-on pour autant parler d'un axe chiite Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth contrôlé par l'Iran ? L'image de l'archipel est sans doute plus juste. En revanche, le risque d'un engrenage géopolitique dans la région est possible, tout comme le dérapage des tensions - jusqu'ici contrôlées - entre Iran et Israël, à la suite du non-renouvellement de l'accord nucléaire par Donald Trump, soutenu par le roi d'Arabie saoudite.
Quelle sera l'attitude des autres dirigeants signataires de cet accord (France, Allemagne, Russie, Chine) ? En outre, cette suspension probable de l'accord nucléaire aura certainement des conséquences sur la situation intérieure de l'Iran : les Iraniens verront leur souveraineté menacée par les Occidentaux, ce qui risque de renforcer le sentiment nationaliste. Cela participerait à diluer les revendications économiques et sociales exprimées à la fin de l'année 2017, au moins pour quelques temps, mais redonnerait de la force aux conservateurs opposés à cet accord.
Toutefois, la société iranienne continue d'évoluer y compris dans son fonctionnement politique, en particulier au niveau local.
Cependant, bien avant 2011, l'Iran était présent au Moyen-Orient : dès 1982, à la suite de l'invasion israélienne du Sud-Liban où les chiites sont nombreux, le gouvernement iranien décide de les soutenir en créant le Hezbollah. Doit-on pour autant parler d'un axe chiite Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth contrôlé par l'Iran ? L'image de l'archipel est sans doute plus juste. En revanche, le risque d'un engrenage géopolitique dans la région est possible, tout comme le dérapage des tensions - jusqu'ici contrôlées - entre Iran et Israël, à la suite du non-renouvellement de l'accord nucléaire par Donald Trump, soutenu par le roi d'Arabie saoudite.
Quelle sera l'attitude des autres dirigeants signataires de cet accord (France, Allemagne, Russie, Chine) ? En outre, cette suspension probable de l'accord nucléaire aura certainement des conséquences sur la situation intérieure de l'Iran : les Iraniens verront leur souveraineté menacée par les Occidentaux, ce qui risque de renforcer le sentiment nationaliste. Cela participerait à diluer les revendications économiques et sociales exprimées à la fin de l'année 2017, au moins pour quelques temps, mais redonnerait de la force aux conservateurs opposés à cet accord.
Toutefois, la société iranienne continue d'évoluer y compris dans son fonctionnement politique, en particulier au niveau local.