Xénophobie business. A quoi servent les contrôles migratoires
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages194
- PrésentationBroché
- Poids0.205 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,3 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7071-7433-8
- EAN9782707174338
- Date de parution04/10/2012
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
La surveillance des frontières s'est muée ces dernières années en un business hautement profitable. Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau " créneau " des opportunités inespérées. La surveillance des frontières s'est muée ces dernières années en un business hautement profitable.
Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau " créneau " des opportunités inespérées. La plus grosse entreprise de sécurité, G4S (dont une partie de l'activité est consacrée à la " gestion " de l'immigration), emploie aujourd'hui près de 650 000 salariés, ce qui en fait le deuxième plus grand employeur privé du monde.
Jamais, en effet, les politiques sécuritaires n'ont aussi fructueusement dopé le marché. FRONTEX, l'agence européenne des frontières mise en place par l'UE, est emblématique de ce boom - politiquement rentable et financièrement profitable, bien au-delà des pays du Nord. La Libye, avec ou sans Kadhafi, a su habilement tirer profit de la manne des migrants, ces derniers faisant l'objet d'infinis marchandages avec les capitales européennes.
En Israël comme aux Etats-Unis, la construction de centres de détention pour étrangers et de murs, censés rendre étanches les frontières, se révèle un pactole pour l'économie locale. C'est aussi une façon efficace de conforter les angoisses et de nourrir les fantasmes xénophobes qui font le miel de certains politiciens. Du Sénégal à la frontière mexicaine, de Kiev à Paris ou Tel-Aviv, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés dans ce livre détonnant.
Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau " créneau " des opportunités inespérées. La plus grosse entreprise de sécurité, G4S (dont une partie de l'activité est consacrée à la " gestion " de l'immigration), emploie aujourd'hui près de 650 000 salariés, ce qui en fait le deuxième plus grand employeur privé du monde.
Jamais, en effet, les politiques sécuritaires n'ont aussi fructueusement dopé le marché. FRONTEX, l'agence européenne des frontières mise en place par l'UE, est emblématique de ce boom - politiquement rentable et financièrement profitable, bien au-delà des pays du Nord. La Libye, avec ou sans Kadhafi, a su habilement tirer profit de la manne des migrants, ces derniers faisant l'objet d'infinis marchandages avec les capitales européennes.
En Israël comme aux Etats-Unis, la construction de centres de détention pour étrangers et de murs, censés rendre étanches les frontières, se révèle un pactole pour l'économie locale. C'est aussi une façon efficace de conforter les angoisses et de nourrir les fantasmes xénophobes qui font le miel de certains politiciens. Du Sénégal à la frontière mexicaine, de Kiev à Paris ou Tel-Aviv, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés dans ce livre détonnant.
La surveillance des frontières s'est muée ces dernières années en un business hautement profitable. Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau " créneau " des opportunités inespérées. La surveillance des frontières s'est muée ces dernières années en un business hautement profitable.
Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau " créneau " des opportunités inespérées. La plus grosse entreprise de sécurité, G4S (dont une partie de l'activité est consacrée à la " gestion " de l'immigration), emploie aujourd'hui près de 650 000 salariés, ce qui en fait le deuxième plus grand employeur privé du monde.
Jamais, en effet, les politiques sécuritaires n'ont aussi fructueusement dopé le marché. FRONTEX, l'agence européenne des frontières mise en place par l'UE, est emblématique de ce boom - politiquement rentable et financièrement profitable, bien au-delà des pays du Nord. La Libye, avec ou sans Kadhafi, a su habilement tirer profit de la manne des migrants, ces derniers faisant l'objet d'infinis marchandages avec les capitales européennes.
En Israël comme aux Etats-Unis, la construction de centres de détention pour étrangers et de murs, censés rendre étanches les frontières, se révèle un pactole pour l'économie locale. C'est aussi une façon efficace de conforter les angoisses et de nourrir les fantasmes xénophobes qui font le miel de certains politiciens. Du Sénégal à la frontière mexicaine, de Kiev à Paris ou Tel-Aviv, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés dans ce livre détonnant.
Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau " créneau " des opportunités inespérées. La plus grosse entreprise de sécurité, G4S (dont une partie de l'activité est consacrée à la " gestion " de l'immigration), emploie aujourd'hui près de 650 000 salariés, ce qui en fait le deuxième plus grand employeur privé du monde.
Jamais, en effet, les politiques sécuritaires n'ont aussi fructueusement dopé le marché. FRONTEX, l'agence européenne des frontières mise en place par l'UE, est emblématique de ce boom - politiquement rentable et financièrement profitable, bien au-delà des pays du Nord. La Libye, avec ou sans Kadhafi, a su habilement tirer profit de la manne des migrants, ces derniers faisant l'objet d'infinis marchandages avec les capitales européennes.
En Israël comme aux Etats-Unis, la construction de centres de détention pour étrangers et de murs, censés rendre étanches les frontières, se révèle un pactole pour l'économie locale. C'est aussi une façon efficace de conforter les angoisses et de nourrir les fantasmes xénophobes qui font le miel de certains politiciens. Du Sénégal à la frontière mexicaine, de Kiev à Paris ou Tel-Aviv, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés dans ce livre détonnant.