La République défigurée. L'état des droits de l'Homme en France
Edition 2011

Par : Jean-Pierre Dubois, Françoise Dumont, Tiphaine Inglebert

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  • Nombre de pages116
  • PrésentationBroché
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7071-6778-1
  • EAN9782707167781
  • Date de parution28/04/2011
  • Collectionsur le vif
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

L'été 2010 a marqué un tournant dans le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lien martelé entre immigration et insécurité, remise en cause des naturalisations de " Français d'origine étrangère ", présomption de délinquance pour les jeunes nés en France de parents étrangers, etc. Cette avalanche salit l'image de la France et défigure la République. Il s'agit là d'une récupération manquée de l'électorat d'extrême droite mais aussi d'une diversion face au rejet d'une politique ouvertement favorable aux plus hauts revenus en pleine crise sociale.
La LDH s'interroge dans ce livre sur ce qui est précisément défiguré, et qui fait de la République bien plus qu'une simple étiquette constitutionnelle. Elle dénonce la dérive vers une véritable xénophobie d'État, de lois anti-étrangers en chasse aux sans-papiers. Elle pointe l'ethnicisation croissante du politique, le président de la République lui-même rendant des groupes ethniques responsables de l'insécurité qu'il met en scène.
Elle situe ces provocations dangereuses dans un contexte de fragmentation sociale et d'accroissement des inégalités assumés, voire encouragés. Elle caractérise enfin l'exacerbation d'un système monarchique ne laissant de place ni à des débats politiques réellement contradictoires ni à la séparation des pouvoirs. Pour la LDH, il y a donc urgence à reconstruire la République " laïque, démocratique et sociale " que proclame toujours l'article 1er, de la Constitution.
L'été 2010 a marqué un tournant dans le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lien martelé entre immigration et insécurité, remise en cause des naturalisations de " Français d'origine étrangère ", présomption de délinquance pour les jeunes nés en France de parents étrangers, etc. Cette avalanche salit l'image de la France et défigure la République. Il s'agit là d'une récupération manquée de l'électorat d'extrême droite mais aussi d'une diversion face au rejet d'une politique ouvertement favorable aux plus hauts revenus en pleine crise sociale.
La LDH s'interroge dans ce livre sur ce qui est précisément défiguré, et qui fait de la République bien plus qu'une simple étiquette constitutionnelle. Elle dénonce la dérive vers une véritable xénophobie d'État, de lois anti-étrangers en chasse aux sans-papiers. Elle pointe l'ethnicisation croissante du politique, le président de la République lui-même rendant des groupes ethniques responsables de l'insécurité qu'il met en scène.
Elle situe ces provocations dangereuses dans un contexte de fragmentation sociale et d'accroissement des inégalités assumés, voire encouragés. Elle caractérise enfin l'exacerbation d'un système monarchique ne laissant de place ni à des débats politiques réellement contradictoires ni à la séparation des pouvoirs. Pour la LDH, il y a donc urgence à reconstruire la République " laïque, démocratique et sociale " que proclame toujours l'article 1er, de la Constitution.