L'Union soviétique et la Shoah

Par : Antonella Salomoni

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  • Nombre de pages339
  • PrésentationBroché
  • Poids0.545 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-7071-5468-2
  • EAN9782707154682
  • Date de parution16/10/2008
  • ÉditeurLa Découverte
  • TraducteurMarc Saint-Upéry

Résumé

Alors que la Shoah est traditionnellement associée à l'organisation de l'extermination dans les camps nazis, le massacre des Juifs soviétiques d'Europe orientale et des Pays battes suivit souvent une tout autre logique, bien moins connue. Auschwitz devint un lieu de mémoire, tandis que Baby Yar attend toujours la plaque qui commémorera sans équivoque le massacre de civils juifs. Répondant à ce double défaut de connaissance et de mémoire, Antonella Salomoni exploite ici les informations mises au jour grâce à l'ouverture des archives soviétiques ainsi que les plus récentes recherches pour reconstituer l'histoire des persécutions nazies dans ces régions et les contradictions de la politique de Moscou face à la Shoah. L'auteur met ainsi en lumière certaines spécificités de ces crimes : l'exécution immédiate des ordres d'identification et d'élimination des Juifs ; le succès de la propagande antisémite nazie ; l'importante collaboration locale. De mémo analyse-t-elle les diverses formes du refus idéologique déployées par Moscou - hostile à toute différenciation de la nationalité juive - pour éviter de reconnaître la spécificité du massacre des Juifs, avec tous les laissés-pour-compte et la répression que cela entraîna. Ainsi le Comité antifasciste juif, créé à Moscou en 1941, vit-il ses principaux dirigeants emprisonnés et exécutés entre 1948 et 1952, généralement pour cause de " sionisme ". Enfin, son vaste recueil de documentation, le Livre noir sur l'extermination des Juifs en URSS et en Pologne, ne put paraître en version complète qu'en 1993.
Alors que la Shoah est traditionnellement associée à l'organisation de l'extermination dans les camps nazis, le massacre des Juifs soviétiques d'Europe orientale et des Pays battes suivit souvent une tout autre logique, bien moins connue. Auschwitz devint un lieu de mémoire, tandis que Baby Yar attend toujours la plaque qui commémorera sans équivoque le massacre de civils juifs. Répondant à ce double défaut de connaissance et de mémoire, Antonella Salomoni exploite ici les informations mises au jour grâce à l'ouverture des archives soviétiques ainsi que les plus récentes recherches pour reconstituer l'histoire des persécutions nazies dans ces régions et les contradictions de la politique de Moscou face à la Shoah. L'auteur met ainsi en lumière certaines spécificités de ces crimes : l'exécution immédiate des ordres d'identification et d'élimination des Juifs ; le succès de la propagande antisémite nazie ; l'importante collaboration locale. De mémo analyse-t-elle les diverses formes du refus idéologique déployées par Moscou - hostile à toute différenciation de la nationalité juive - pour éviter de reconnaître la spécificité du massacre des Juifs, avec tous les laissés-pour-compte et la répression que cela entraîna. Ainsi le Comité antifasciste juif, créé à Moscou en 1941, vit-il ses principaux dirigeants emprisonnés et exécutés entre 1948 et 1952, généralement pour cause de " sionisme ". Enfin, son vaste recueil de documentation, le Livre noir sur l'extermination des Juifs en URSS et en Pologne, ne put paraître en version complète qu'en 1993.