Réenchanter le travail. Pour une réforme du capitalisme

Par : Roger Godino

Formats :

Disponible d'occasion :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages188
  • PrésentationBroché
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7071-5142-1
  • EAN9782707151421
  • Date de parution29/03/2007
  • CollectionCahiers libres
  • ÉditeurLa Découverte
  • PréfacierAlain Caillé

Résumé

On ne sait pas assez qu'à l'origine des deux réformes les plus importantes et les plus pérennes menées par la gauche depuis 1981, la création du RMI et de la CSG, on trouve des propositions de Roger Godino. Ce dernier s'est également fait connaître par son combat pour améliorer le RMI en le transformant en une "allocation compensatrice de revenu" (ACR). Dans le présent ouvrage, Roger Godino avance, dans le même esprit, tout un ensemble de propositions visant à "réenchanter le travail" par une réforme en profondeur du capitalisme. Il propose notamment de piloter la production par le principe de la notation, d'instaurer un droit à un capital de 10 000 euros pour tout citoyen de dix-huit ans et de réformer la fiscalité en instituant un impôt sur le capital. Comme le RMI, la CSG ou l'ACR, ces projets présentent la particularité, rare, d'être à la fois tout à fait radicaux et réalistes. Pour autant, explique Roger Godino, une réforme aussi ambitieuse ne peut se conduire qu'au niveau européen, avec les pays de la zone euro. Elle permettrait de relancer une Europe qui ne se résoudrait pas à tout céder aux impératifs d'un capitalisme rentier et spéculatif. Et qui saurait au contraire défendre et revivifier les valeurs d'un humanisme démocratique sans se bercer du fantasme d'une alternative radicale au marché.
On ne sait pas assez qu'à l'origine des deux réformes les plus importantes et les plus pérennes menées par la gauche depuis 1981, la création du RMI et de la CSG, on trouve des propositions de Roger Godino. Ce dernier s'est également fait connaître par son combat pour améliorer le RMI en le transformant en une "allocation compensatrice de revenu" (ACR). Dans le présent ouvrage, Roger Godino avance, dans le même esprit, tout un ensemble de propositions visant à "réenchanter le travail" par une réforme en profondeur du capitalisme. Il propose notamment de piloter la production par le principe de la notation, d'instaurer un droit à un capital de 10 000 euros pour tout citoyen de dix-huit ans et de réformer la fiscalité en instituant un impôt sur le capital. Comme le RMI, la CSG ou l'ACR, ces projets présentent la particularité, rare, d'être à la fois tout à fait radicaux et réalistes. Pour autant, explique Roger Godino, une réforme aussi ambitieuse ne peut se conduire qu'au niveau européen, avec les pays de la zone euro. Elle permettrait de relancer une Europe qui ne se résoudrait pas à tout céder aux impératifs d'un capitalisme rentier et spéculatif. Et qui saurait au contraire défendre et revivifier les valeurs d'un humanisme démocratique sans se bercer du fantasme d'une alternative radicale au marché.