Dé-penser l'économique. Contre le fatalisme

Par : Alain Caillé

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  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7071-4518-1
  • EAN9782707145185
  • Date de parution10/03/2005
  • CollectionRecherches
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

La fatalité revêt aujourd'hui les traits de la nécessité économique : nous n'aurions plus d'autre choix que de nous y soumettre. Comment échapper à ce destin funeste ? En critiquant le discours économique dominant, assurément. Mais si ce discours triomphe partout, n'est-ce pas que sa critique a échoué ? Il lui a manqué, en définitive, de ne pas assez rompre avec les postulats fondateurs de la vision économique du monde : la certitude que l'être humain est d'abord un Homo oeconomicus ; la croyance à la clôture de l'ordre économique sur lui-même ; la foi dans la visée d'une science économique. D'où ces multiples projets, toujours avortés, de créer une " autre économie ", plus rationnelle ou plus humaine, ou d'édifier une autre science économique, plus scientifique. Or, viser une " autre économie ", c'est encore accréditer l'idée que l'essentiel serait d'ordre économique. Aspirer à une " autre science économique ", c'est encore croire en la science des économistes et contribuer à sa consolidation. Plutôt que d'élaborer des alternatives aussi fracassantes que décevantes, Alain Caillé se propose donc ici d'apprendre à " dé-penser " l'économique, en le soustrayant au monopole des économistes pour le placer sous les regards croisés de l'anthropologie, de l'histoire, de la philosophie et de la sociologie. Au bout du compte, l'économique se trouve ainsi replacé dans la perspective du politique. Que gagne-t-on à ce déplacement du regard, à la fois modeste et ambitieux ? Rien, diront sans doute certains. Le principal, penseront peut-être quelques autres...
La fatalité revêt aujourd'hui les traits de la nécessité économique : nous n'aurions plus d'autre choix que de nous y soumettre. Comment échapper à ce destin funeste ? En critiquant le discours économique dominant, assurément. Mais si ce discours triomphe partout, n'est-ce pas que sa critique a échoué ? Il lui a manqué, en définitive, de ne pas assez rompre avec les postulats fondateurs de la vision économique du monde : la certitude que l'être humain est d'abord un Homo oeconomicus ; la croyance à la clôture de l'ordre économique sur lui-même ; la foi dans la visée d'une science économique. D'où ces multiples projets, toujours avortés, de créer une " autre économie ", plus rationnelle ou plus humaine, ou d'édifier une autre science économique, plus scientifique. Or, viser une " autre économie ", c'est encore accréditer l'idée que l'essentiel serait d'ordre économique. Aspirer à une " autre science économique ", c'est encore croire en la science des économistes et contribuer à sa consolidation. Plutôt que d'élaborer des alternatives aussi fracassantes que décevantes, Alain Caillé se propose donc ici d'apprendre à " dé-penser " l'économique, en le soustrayant au monopole des économistes pour le placer sous les regards croisés de l'anthropologie, de l'histoire, de la philosophie et de la sociologie. Au bout du compte, l'économique se trouve ainsi replacé dans la perspective du politique. Que gagne-t-on à ce déplacement du regard, à la fois modeste et ambitieux ? Rien, diront sans doute certains. Le principal, penseront peut-être quelques autres...
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