Travail, genre et sociétés N° 43, mars 2020
Sales boulots

Par : Pauline Seiller, Rachel Silvera
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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.41 kg
  • Dimensions16,1 cm × 24,1 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-348-05906-3
  • EAN9782348059063
  • Date de parution28/05/2020
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Sale boulot, boulots sales : le concept de dirty work tel qu'il est décrit par Everett C. Hughes désigne à la fois des activités professionnelles jugées dégradantes, dégoûtantes ou humiliantes, souvent en bas de l'échelle de la division du travail et certaines dimensions moins valorisantes présentes dans toutes les activités professionnelles, même les plus prestigieuses, et dont on essaie généralement de se débarrasser en les transférant au personnel subalterne ? et/ou aux salariées récemment arrivées ou moins intégrées - précaires, sous-traitantes, non.
Ce numéro revient sur cette notion classique de sociologie du travail dans le cadre d'une réflexion sur les inégalités de genre en s'intéressant spécifiquement aux boulots sales dans lesquels les travailleurs et travailleuses sont directement en contact avec la salissure, les déchets, les fluides corporels. La variété des métiers étudiés permet de rendre compte des expériences multiples. Les articles invitent à poursuivre les travaux mobilisant la notion de sale boulot sous l'angle du genre dans d'autres secteurs professionnels qui ont explicitement les attributs des boulots sales (gestion de la mort, travail dans les égouts ou les abattoirs par exemple), mais aussi de les comparer aux secteurs hautement valorisés de l'espace social.
Sale boulot, boulots sales : le concept de dirty work tel qu'il est décrit par Everett C. Hughes désigne à la fois des activités professionnelles jugées dégradantes, dégoûtantes ou humiliantes, souvent en bas de l'échelle de la division du travail et certaines dimensions moins valorisantes présentes dans toutes les activités professionnelles, même les plus prestigieuses, et dont on essaie généralement de se débarrasser en les transférant au personnel subalterne ? et/ou aux salariées récemment arrivées ou moins intégrées - précaires, sous-traitantes, non.
Ce numéro revient sur cette notion classique de sociologie du travail dans le cadre d'une réflexion sur les inégalités de genre en s'intéressant spécifiquement aux boulots sales dans lesquels les travailleurs et travailleuses sont directement en contact avec la salissure, les déchets, les fluides corporels. La variété des métiers étudiés permet de rendre compte des expériences multiples. Les articles invitent à poursuivre les travaux mobilisant la notion de sale boulot sous l'angle du genre dans d'autres secteurs professionnels qui ont explicitement les attributs des boulots sales (gestion de la mort, travail dans les égouts ou les abattoirs par exemple), mais aussi de les comparer aux secteurs hautement valorisés de l'espace social.