Coureur de l'extrême. Le grand trail de la Réunion, l'ultra-trail du Mont Blanc, le marathon des sables, le tor des géants

Par : Vincent Hulin

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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-37158-021-3
  • EAN9782371580213
  • Date de parution15/05/2015
  • ÉditeurOnde (Editions de L')

Résumé

Il ne me reste que quelques kilomètres de descente un peu technique, pour achever ce redouté Tor des Géants, 330 kilomètres en montagne, 24 000 mètres de dénivelé, considéré comme le "must" des trails extrêmes. Les courses de ces deux dernières années défilent dans ma tête. La Diagonale des Fous à la Réunion avec l'ascension du Maïdo, cette panne physique subite, et puis la fin de la course vécue comme un calvaire.
L'osmose dans le silence au côté de l'ami Gilles, dans l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. La splendeur des paysages de dunes et cette chaleur étouffante de plus de 40 °C sur le Marathon des Sables. Quatre courses d'exception, quatre courses de l'extrême, pour moi qui n'étais qu'un simple coureur du dimanche, devenu marathonien puis trailer. Les lacets de la descente vers Courmayeur filent devant moi, une énergie insoupçonnée me ranime, ma foulée s'allonge, je prends de plus en plus de vitesse, je continue à doubler des concurrents.
Je suis euphorique, mes hallucinations m'ont enfin lâché ; après l'enfer, je tutoie le paradis.
Il ne me reste que quelques kilomètres de descente un peu technique, pour achever ce redouté Tor des Géants, 330 kilomètres en montagne, 24 000 mètres de dénivelé, considéré comme le "must" des trails extrêmes. Les courses de ces deux dernières années défilent dans ma tête. La Diagonale des Fous à la Réunion avec l'ascension du Maïdo, cette panne physique subite, et puis la fin de la course vécue comme un calvaire.
L'osmose dans le silence au côté de l'ami Gilles, dans l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. La splendeur des paysages de dunes et cette chaleur étouffante de plus de 40 °C sur le Marathon des Sables. Quatre courses d'exception, quatre courses de l'extrême, pour moi qui n'étais qu'un simple coureur du dimanche, devenu marathonien puis trailer. Les lacets de la descente vers Courmayeur filent devant moi, une énergie insoupçonnée me ranime, ma foulée s'allonge, je prends de plus en plus de vitesse, je continue à doubler des concurrents.
Je suis euphorique, mes hallucinations m'ont enfin lâché ; après l'enfer, je tutoie le paradis.