Corps étranger sous la peau

Par : Nour Bekkar
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  • Nombre de pages112
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.125 kg
  • Dimensions13,0 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-492642-28-9
  • EAN9782492642289
  • Date de parution16/05/2025
  • CollectionEnvers
  • ÉditeurBlast

Résumé

J'ajoute à mes phrases plus de virgules, moins de tics de langage, je serre mon abdomen pour sortir une voix avec plus d'impact, je tais mon avis, je souris, je la ferme quand l'un entame un monologue, je hoche la tête quand un autre expose un concept sophistiqué, je maintiens le regard, je définis, je radote, je rentre dans un sous-genre, lu et revu, je fais ce qui est attendu. Ce sont ces choses que je n'ai pas apprises enfant, que j'ai incorporées à mon retour en France.
Corps étranger sous la peau raconte l'exil : comment se construit-on quand on est renvoyée à nulle part tant géographiquement qu'idéologiquement ? Ce roman se partage entre l'enfance ramenée en Algérie après sept années passées à Paris et le temps adulte de retour en France. Il ne s'agit pas d'être dans un entre-deux mais de ressentir l'exclusion à chaque endroit de vie. A Alger, des codes à apprendre, une langue qu'on ne maîtrise pas, la solitude.
A Paris, le racisme structurel, la vie autonome et queer, l'éloignement, la dissociation. Nour Bekkar initie une réflexion narrative autour des parcours migratoires et transmet une vision intime et politique de la façon dont la diaspora est fracturée.
J'ajoute à mes phrases plus de virgules, moins de tics de langage, je serre mon abdomen pour sortir une voix avec plus d'impact, je tais mon avis, je souris, je la ferme quand l'un entame un monologue, je hoche la tête quand un autre expose un concept sophistiqué, je maintiens le regard, je définis, je radote, je rentre dans un sous-genre, lu et revu, je fais ce qui est attendu. Ce sont ces choses que je n'ai pas apprises enfant, que j'ai incorporées à mon retour en France.
Corps étranger sous la peau raconte l'exil : comment se construit-on quand on est renvoyée à nulle part tant géographiquement qu'idéologiquement ? Ce roman se partage entre l'enfance ramenée en Algérie après sept années passées à Paris et le temps adulte de retour en France. Il ne s'agit pas d'être dans un entre-deux mais de ressentir l'exclusion à chaque endroit de vie. A Alger, des codes à apprendre, une langue qu'on ne maîtrise pas, la solitude.
A Paris, le racisme structurel, la vie autonome et queer, l'éloignement, la dissociation. Nour Bekkar initie une réflexion narrative autour des parcours migratoires et transmet une vision intime et politique de la façon dont la diaspora est fracturée.