Le 7 février 1930 Picasso achève La Crucifixion, petite peinture aux couleurs rubicondes et au sujet cruel, venue de l'Apocalypse de St-Sever. Deux ans plus tard, inspiré cette fois par le retable de Grünewald à Colmar, il brosse une série de superbes encres sur le même thème. Cette méditation menée à un rythme frénétique sur le signe de la croix, de la souffrance du corps et du sacrifice divin, trouvera un terme provisoire en 1937, dans le monumental Guernica, quand l'histoire des hommes croisera le mythe chrétien.
Autour du thème de la crucifixion, P. Sollers, J. Clair, R. Kaufmann, C. Heck, E. Crispolti, G. Bruno et C. stoullig donnent la mesure d'un "signe" qui est aussi un geste et des raisons pour lesquelles tant de contemporains, jeunes et moins jeunes, ont repris cette iconographie. De fait un corpus important où l'on retrouve des oeuvres de Francis Bacon, Otto Dix, Willem de Kooning, Renato Guttuso, Graham Sutherland, et Antonio Saura, entre autres, s'est inscrit dans la suite directe du petit chef-d'oeuvre de Picasso.
Cet ouvrage s'achève avec la publication intégrale du dernier entretien que Francis Bacon ait donné avant sa mort, dans lequel le grand artiste anglais rappelle son admiration pour Picasso.
Le 7 février 1930 Picasso achève La Crucifixion, petite peinture aux couleurs rubicondes et au sujet cruel, venue de l'Apocalypse de St-Sever. Deux ans plus tard, inspiré cette fois par le retable de Grünewald à Colmar, il brosse une série de superbes encres sur le même thème. Cette méditation menée à un rythme frénétique sur le signe de la croix, de la souffrance du corps et du sacrifice divin, trouvera un terme provisoire en 1937, dans le monumental Guernica, quand l'histoire des hommes croisera le mythe chrétien.
Autour du thème de la crucifixion, P. Sollers, J. Clair, R. Kaufmann, C. Heck, E. Crispolti, G. Bruno et C. stoullig donnent la mesure d'un "signe" qui est aussi un geste et des raisons pour lesquelles tant de contemporains, jeunes et moins jeunes, ont repris cette iconographie. De fait un corpus important où l'on retrouve des oeuvres de Francis Bacon, Otto Dix, Willem de Kooning, Renato Guttuso, Graham Sutherland, et Antonio Saura, entre autres, s'est inscrit dans la suite directe du petit chef-d'oeuvre de Picasso.
Cet ouvrage s'achève avec la publication intégrale du dernier entretien que Francis Bacon ait donné avant sa mort, dans lequel le grand artiste anglais rappelle son admiration pour Picasso.