Corporéité et présence. Jalons pour une approche du corps dans la psychose
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- Nombre de pages431
- PrésentationBoîte
- Poids0.55 kg
- Dimensions14,1 cm × 21,7 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-917957-15-8
- EAN9782917957158
- Date de parution01/10/2011
- CollectionPhéno
- ÉditeurCercle Herméneutique (Le)
Résumé
Cet ouvrage propose une analyse phénoménologique du corps
tel que nous le vivons. II éclaire aussi, en-deçà du corps vécu,
la manière dont notre corps à l'oeuvre, sentant et se mouvant,
contribue tacitement à édifier notre situation d'existence, à
esquisser notre sens du réel et notre identité. Interrogeant les
origines vivantes du dualisme, cette analyse cherche par
ailleurs à rendre compte de toute l'épaisseur d'expérience par
laquelle notre corps nous apparaît comme autre, étranger,
comme un "corps physique" que nous refusons de reconnaître
comme étant nous-mêmes.
Ainsi de la douleur, du malaise, des moments où l'autre, par la prise qu'il exerce sur nous, nous surprend à exister dans les limites d'un corps qui n'est plus tout à fait "nôtre". Par delà sa finalité anthropologique générale, la tentative d'éclairer la polyphonie pathique de l'incarnation vise aussi à dégager un horizon de compréhension renouvelé face à la situation de l'homme souffrant de psychose.
M. Gennart s'applique à montrer comment ce que l'on appréhende de façon trop abstraite comme un "trouble mental" constitue bien plutôt une atteinte de la présence élémentaire au monde, à l'autre, à soi. Analysant cette situation pathique de base, elle dégage des voies d'approche permettant de mieux comprendre ce qui s'avère altéré ou en souffrance dans la psychose, et en particulier dans la schizophrénie.
Ces voies d'approche sont aussi celles que nous arpentons dans la rencontre clinique, lorsque nous cherchons à aménager un terrain d'entente avec la personne "aliénée", devenue autre ou étrangère, et devons pour cela consentir à mobiliser en nous-mêmes ces zones-limites où l'identité, où le sens du réel ne sont pas encore définitivement constitués. Comme Binswanger et la tradition phénoménologique à sa suite le soulignent, nous ne pouvons en effet "connaître" quelque chose aux maladies psychiatriques et travailler à les soigner que dans la mesure où nous sommes prêts à faire l'épreuve des failles et des lignes de fracture auxquelles elles nous renvoient dans notre condition humaine la plus intime.
Ainsi de la douleur, du malaise, des moments où l'autre, par la prise qu'il exerce sur nous, nous surprend à exister dans les limites d'un corps qui n'est plus tout à fait "nôtre". Par delà sa finalité anthropologique générale, la tentative d'éclairer la polyphonie pathique de l'incarnation vise aussi à dégager un horizon de compréhension renouvelé face à la situation de l'homme souffrant de psychose.
M. Gennart s'applique à montrer comment ce que l'on appréhende de façon trop abstraite comme un "trouble mental" constitue bien plutôt une atteinte de la présence élémentaire au monde, à l'autre, à soi. Analysant cette situation pathique de base, elle dégage des voies d'approche permettant de mieux comprendre ce qui s'avère altéré ou en souffrance dans la psychose, et en particulier dans la schizophrénie.
Ces voies d'approche sont aussi celles que nous arpentons dans la rencontre clinique, lorsque nous cherchons à aménager un terrain d'entente avec la personne "aliénée", devenue autre ou étrangère, et devons pour cela consentir à mobiliser en nous-mêmes ces zones-limites où l'identité, où le sens du réel ne sont pas encore définitivement constitués. Comme Binswanger et la tradition phénoménologique à sa suite le soulignent, nous ne pouvons en effet "connaître" quelque chose aux maladies psychiatriques et travailler à les soigner que dans la mesure où nous sommes prêts à faire l'épreuve des failles et des lignes de fracture auxquelles elles nous renvoient dans notre condition humaine la plus intime.
Cet ouvrage propose une analyse phénoménologique du corps
tel que nous le vivons. II éclaire aussi, en-deçà du corps vécu,
la manière dont notre corps à l'oeuvre, sentant et se mouvant,
contribue tacitement à édifier notre situation d'existence, à
esquisser notre sens du réel et notre identité. Interrogeant les
origines vivantes du dualisme, cette analyse cherche par
ailleurs à rendre compte de toute l'épaisseur d'expérience par
laquelle notre corps nous apparaît comme autre, étranger,
comme un "corps physique" que nous refusons de reconnaître
comme étant nous-mêmes.
Ainsi de la douleur, du malaise, des moments où l'autre, par la prise qu'il exerce sur nous, nous surprend à exister dans les limites d'un corps qui n'est plus tout à fait "nôtre". Par delà sa finalité anthropologique générale, la tentative d'éclairer la polyphonie pathique de l'incarnation vise aussi à dégager un horizon de compréhension renouvelé face à la situation de l'homme souffrant de psychose.
M. Gennart s'applique à montrer comment ce que l'on appréhende de façon trop abstraite comme un "trouble mental" constitue bien plutôt une atteinte de la présence élémentaire au monde, à l'autre, à soi. Analysant cette situation pathique de base, elle dégage des voies d'approche permettant de mieux comprendre ce qui s'avère altéré ou en souffrance dans la psychose, et en particulier dans la schizophrénie.
Ces voies d'approche sont aussi celles que nous arpentons dans la rencontre clinique, lorsque nous cherchons à aménager un terrain d'entente avec la personne "aliénée", devenue autre ou étrangère, et devons pour cela consentir à mobiliser en nous-mêmes ces zones-limites où l'identité, où le sens du réel ne sont pas encore définitivement constitués. Comme Binswanger et la tradition phénoménologique à sa suite le soulignent, nous ne pouvons en effet "connaître" quelque chose aux maladies psychiatriques et travailler à les soigner que dans la mesure où nous sommes prêts à faire l'épreuve des failles et des lignes de fracture auxquelles elles nous renvoient dans notre condition humaine la plus intime.
Ainsi de la douleur, du malaise, des moments où l'autre, par la prise qu'il exerce sur nous, nous surprend à exister dans les limites d'un corps qui n'est plus tout à fait "nôtre". Par delà sa finalité anthropologique générale, la tentative d'éclairer la polyphonie pathique de l'incarnation vise aussi à dégager un horizon de compréhension renouvelé face à la situation de l'homme souffrant de psychose.
M. Gennart s'applique à montrer comment ce que l'on appréhende de façon trop abstraite comme un "trouble mental" constitue bien plutôt une atteinte de la présence élémentaire au monde, à l'autre, à soi. Analysant cette situation pathique de base, elle dégage des voies d'approche permettant de mieux comprendre ce qui s'avère altéré ou en souffrance dans la psychose, et en particulier dans la schizophrénie.
Ces voies d'approche sont aussi celles que nous arpentons dans la rencontre clinique, lorsque nous cherchons à aménager un terrain d'entente avec la personne "aliénée", devenue autre ou étrangère, et devons pour cela consentir à mobiliser en nous-mêmes ces zones-limites où l'identité, où le sens du réel ne sont pas encore définitivement constitués. Comme Binswanger et la tradition phénoménologique à sa suite le soulignent, nous ne pouvons en effet "connaître" quelque chose aux maladies psychiatriques et travailler à les soigner que dans la mesure où nous sommes prêts à faire l'épreuve des failles et des lignes de fracture auxquelles elles nous renvoient dans notre condition humaine la plus intime.