Controverses sur la science. Pour une sociologie transversaliste de l'activité scientifique
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- Nombre de pages237
- PrésentationBroché
- Poids0.205 kg
- Dimensions11,5 cm × 17,5 cm × 1,5 cm
- ISBN2-912107-23-7
- EAN9782912107237
- Date de parution10/06/2005
- CollectionCours et travaux
- ÉditeurRaisons d'agir
Résumé
La " guerre des sciences " est déclarée. Depuis les années 1970, la recherche scientifique est attaquée, tant dans ses objets que dans ses objectifs. Elle serait associée à la domination des minorités, aux complexes militaro-industriels, à la dégradation de l'environnement, etc. D'abord localisé aux États-Unis, le mouvement a gagné l'Europe. Cette contestation s'accompagne d'un relativisme intellectuel selon lequel tout se vaut : la vérité scientifique n'existerait pas. Ce livre présente la toile de fond de ces controverses. Il discute les deux grands points de vue sociologiques sur la science et l'innovation technique qui se sont affrontés au cours du
XXe siècle. Le premier considère la science comme un monde autonome fondé sur un mode de connaissance différent des autres ; il explique la formation de ses normes et de ses critères d'excellence, mais se refuse à en analyser le contenu. Le second point de vue, apparu à la fin des années 1970, prend pour objet la production scientifique elle-même ; il dévoile la science en train de se faire mais dénie toute spécificité au savoir scientifique. Les auteurs proposent de dépasser cette opposition en défendant la possibilité d'un troisième scénario, dit transversaliste.
La " guerre des sciences " est déclarée. Depuis les années 1970, la recherche scientifique est attaquée, tant dans ses objets que dans ses objectifs. Elle serait associée à la domination des minorités, aux complexes militaro-industriels, à la dégradation de l'environnement, etc. D'abord localisé aux États-Unis, le mouvement a gagné l'Europe. Cette contestation s'accompagne d'un relativisme intellectuel selon lequel tout se vaut : la vérité scientifique n'existerait pas. Ce livre présente la toile de fond de ces controverses. Il discute les deux grands points de vue sociologiques sur la science et l'innovation technique qui se sont affrontés au cours du
XXe siècle. Le premier considère la science comme un monde autonome fondé sur un mode de connaissance différent des autres ; il explique la formation de ses normes et de ses critères d'excellence, mais se refuse à en analyser le contenu. Le second point de vue, apparu à la fin des années 1970, prend pour objet la production scientifique elle-même ; il dévoile la science en train de se faire mais dénie toute spécificité au savoir scientifique. Les auteurs proposent de dépasser cette opposition en défendant la possibilité d'un troisième scénario, dit transversaliste.