Comment pensent les institutions suivi de Il n'y a pas de don gratuit et de La connaissance de soi

Par : Mary Douglas

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  • Nombre de pages180
  • PrésentationBroché
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-7071-3142-3
  • EAN9782707131423
  • Date de parution25/11/1999
  • Collectionbibliotheque du mauss
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Les institutions pensent-elles ? Et, si oui, comment font-elles ? Ont-elles un esprit en propre ? Dans ce livre, Mary Douglas prend à bras-le-corps toutes ces questions pour jeter les bases d'une théorie des institutions. On explique d'ordinaire le raisonnement humain par les propriétés de la pensée individuelle. Mary Douglas se focalise, elle, sur la culture et nous entraîne dans un parcours provocateur et passionné, placé sous le double patronage de la sociologie d'Emile Durkheim et de la philosophie des sciences de Ludwik Fleck. D'où il ressort que nous aurions tort de croire que seule la pensée des peuples primitifs serait modelée par les institutions, tandis que notre modernité, elle, verrait advenir une pensée véritablement individuelle. Les questions essentielles, les décisions de vie ou de mort par exemple, ne peuvent jamais être résolues à un niveau purement individuel. Avec le présent livre, qu'elle considère comme une " introduction après coup " à son célèbre De la souillure, Mary Douglas se place directement au cœur du débat épistémologique central des sciences sociales, grâce à une critique croisée de l'individualisme méthodologique et du holisme. En se fondant notamment sur une discussion magistrale du théorème du passager clandestin (free rider), elle rejoint ainsi à la fois le programme de recherche conventionnaliste et la sociologie des sciences en leur apportant le secours d'un éclairage durkheimien lucidement reconsidéré. Cet ouvrage est suivi de l'introduction à la traduction anglaise du fameux Essai sur le don de Marcel Mauss et d'un texte sur l'identité du moi (" La connaissance de soi "), qui ont déjà fait du bruit en France et à l'étranger.
Les institutions pensent-elles ? Et, si oui, comment font-elles ? Ont-elles un esprit en propre ? Dans ce livre, Mary Douglas prend à bras-le-corps toutes ces questions pour jeter les bases d'une théorie des institutions. On explique d'ordinaire le raisonnement humain par les propriétés de la pensée individuelle. Mary Douglas se focalise, elle, sur la culture et nous entraîne dans un parcours provocateur et passionné, placé sous le double patronage de la sociologie d'Emile Durkheim et de la philosophie des sciences de Ludwik Fleck. D'où il ressort que nous aurions tort de croire que seule la pensée des peuples primitifs serait modelée par les institutions, tandis que notre modernité, elle, verrait advenir une pensée véritablement individuelle. Les questions essentielles, les décisions de vie ou de mort par exemple, ne peuvent jamais être résolues à un niveau purement individuel. Avec le présent livre, qu'elle considère comme une " introduction après coup " à son célèbre De la souillure, Mary Douglas se place directement au cœur du débat épistémologique central des sciences sociales, grâce à une critique croisée de l'individualisme méthodologique et du holisme. En se fondant notamment sur une discussion magistrale du théorème du passager clandestin (free rider), elle rejoint ainsi à la fois le programme de recherche conventionnaliste et la sociologie des sciences en leur apportant le secours d'un éclairage durkheimien lucidement reconsidéré. Cet ouvrage est suivi de l'introduction à la traduction anglaise du fameux Essai sur le don de Marcel Mauss et d'un texte sur l'identité du moi (" La connaissance de soi "), qui ont déjà fait du bruit en France et à l'étranger.