Jean-Baptiste Pedini est un poète né en 1984 à Rodez, Il vit et travaille dans le Gers. Des publications dans une trentaine de revues ainsi que des livrets chez -36° édition, Clapàs, Encres vives et La Porte. En 2012 il reçoit le Prix de Poésie de la Vocation pour son recueil Passant l'été, Cheyne éditeur. A Publié Le ciel déposé là, 2016, L'arrière-pays éditions, Trouver refuge en 2017, Cheyne éditeur ; Comme le fleuve au paysage, 2020, aux éditions de l'Aigrette. Vincent Motard-Avargues est né en 1975 à Bordeaux où il vit et travaille. Titille photo, peinture et musique. . A créé la revue Ce Qui Reste. A commis et commet encore des notules pour les revues La Cause Littéraire, Recours Au Poème et FPM. A publié Un écho de nuit (2011) et Je de l'Ego (2015) aux éditions du Cygne ; Si peu, tout, 2012, Eclats d'Encre ; Recul du trait de côte, 2014, La Crypte ; La chair de pierre, 2018, Inclinaison ; Carnets d'un plongeur sec, 2019, Gros textes ; Fugues en rives anonymes, 2020, La P'tite Hélène éditions ; Comme le fleuve au paysage, 2020, aux éditions de l'Aigrette.
Comme le fleuve au paysage
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- Nombre de pages60
- PrésentationBroché
- Poids0.301 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 0,0 cm
- ISBN978-2-490132-15-7
- EAN9782490132157
- Date de parution29/09/2020
- ÉditeurAIGRETTE
Résumé
"... De ce fleuve, la Garonne, qui relie leurs régions. Ce même fleuve qu'ils ont fréquenté de façon totalement différente, parce qu'il évolue, le long de son cours, s'adapte aux terres qui le bordent, aux populations qui l'habitent. Alors, de ce lien géographique trouvé, naît un lien métaphorique, poétique. Le fleuve devient un personnage littéraire, l'hétéronyme des deux poètes qui mettent de côté leurs aspirations personnelles, leurs recherches littéraires, pour fondre leur écriture en celle d'un troisième individu, un être d'eau.
Quarante poèmes, comme un seul - le poème du fleuve". " Vient le souvenir c'était ça le fleuve avalait les ombres projetées sans le savoir hors la masse floue des berges apatrides que deviennent ces mouvements puisqu'ils vivent mobiles que regarde le ciel quand les eaux ne se retournent plus vient le souvenir ce n'était pas ça. Vient le souvenir trituré usé jusqu'à plus rien jusqu'à peu d'eau dans les mains jointes du fleuve c'est ça les veines battent et c'est vert et tout reste en surface c'est ça on ne cherche pas plus loin pas plus juste et à quoi bon on ne retrouve ici que bouts d'écorce plastique au mieux cette petite flaque qui vient toujours devant comme en avance sur la mémoire".
Quarante poèmes, comme un seul - le poème du fleuve". " Vient le souvenir c'était ça le fleuve avalait les ombres projetées sans le savoir hors la masse floue des berges apatrides que deviennent ces mouvements puisqu'ils vivent mobiles que regarde le ciel quand les eaux ne se retournent plus vient le souvenir ce n'était pas ça. Vient le souvenir trituré usé jusqu'à plus rien jusqu'à peu d'eau dans les mains jointes du fleuve c'est ça les veines battent et c'est vert et tout reste en surface c'est ça on ne cherche pas plus loin pas plus juste et à quoi bon on ne retrouve ici que bouts d'écorce plastique au mieux cette petite flaque qui vient toujours devant comme en avance sur la mémoire".
"... De ce fleuve, la Garonne, qui relie leurs régions. Ce même fleuve qu'ils ont fréquenté de façon totalement différente, parce qu'il évolue, le long de son cours, s'adapte aux terres qui le bordent, aux populations qui l'habitent. Alors, de ce lien géographique trouvé, naît un lien métaphorique, poétique. Le fleuve devient un personnage littéraire, l'hétéronyme des deux poètes qui mettent de côté leurs aspirations personnelles, leurs recherches littéraires, pour fondre leur écriture en celle d'un troisième individu, un être d'eau.
Quarante poèmes, comme un seul - le poème du fleuve". " Vient le souvenir c'était ça le fleuve avalait les ombres projetées sans le savoir hors la masse floue des berges apatrides que deviennent ces mouvements puisqu'ils vivent mobiles que regarde le ciel quand les eaux ne se retournent plus vient le souvenir ce n'était pas ça. Vient le souvenir trituré usé jusqu'à plus rien jusqu'à peu d'eau dans les mains jointes du fleuve c'est ça les veines battent et c'est vert et tout reste en surface c'est ça on ne cherche pas plus loin pas plus juste et à quoi bon on ne retrouve ici que bouts d'écorce plastique au mieux cette petite flaque qui vient toujours devant comme en avance sur la mémoire".
Quarante poèmes, comme un seul - le poème du fleuve". " Vient le souvenir c'était ça le fleuve avalait les ombres projetées sans le savoir hors la masse floue des berges apatrides que deviennent ces mouvements puisqu'ils vivent mobiles que regarde le ciel quand les eaux ne se retournent plus vient le souvenir ce n'était pas ça. Vient le souvenir trituré usé jusqu'à plus rien jusqu'à peu d'eau dans les mains jointes du fleuve c'est ça les veines battent et c'est vert et tout reste en surface c'est ça on ne cherche pas plus loin pas plus juste et à quoi bon on ne retrouve ici que bouts d'écorce plastique au mieux cette petite flaque qui vient toujours devant comme en avance sur la mémoire".