COMBAT POUR UN TOGO DEMOCRATIQUE.. Une méthode politique
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- Nombre de pages213
- PrésentationBroché
- Poids0.3 kg
- Dimensions13,7 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
- ISBN2-86537-992-2
- EAN9782865379927
- Date de parution18/12/1999
- ÉditeurKarthala
Résumé
Cet ouvrage est une contribution à la réflexion sur les processus démocratiques en Afrique, à partir de l'expérience d'un pays typique en la matière : le Togo. L'initiative est née d'un constat : l'échec de la classe politique togolaise. Je dis bien la classe politique par équité, pour signifier qu'en la matière la responsabilité incombe aussi bien au pouvoir qu'à l'opposition. Notre processus démocratique, nous le savons tous, piétine. Et en vérité, il marche à reculons. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi l'enthousiasme suscité par le vent du renouveau démocratique a-t-il cédé la place au désenchantement ?
Je n'ai ni la prétention ni le désir d'apporter des réponses définitives à ces diverses questions. Ma démarche est simplement celle d'un acteur politique qui évoque la manière dont il a vécu une série d'événements en union ou en rivalité avec d'autres acteurs politiques. Il s'agit pour moi de comprendre et de faire comprendre. Et, dans cet effort de compréhension, de rechercher s'il n'y a pas à travers les faits politiques des tendances générales qui, sans avoir rang de lois, seraient des constantes que l'on retrouverait le long de la lutte pour le changement.
C'est à cet exercice que je me suis quelque peu livré. Et il m'est apparu que notre processus démocratique est une véritable tragédie où s'entremêlent deux quêtes normalement convergentes mais qui peuvent devenir antagonistes si on ne sait y mettre de l'ordre : la quête de la démocratie et la quête du pouvoir. L'histoire de l'opposition togolaise depuis 1991 est faite de la superposition de deux logiques contradictoires : la logique de l'amitié et la logique de la rivalité. La première traduit la volonté des partis d'opposition de combattre ensemble la dictature. La seconde correspond au désir de chacun d'entre eux d'être le remplaçant des tenants actuels du pouvoir. Comment ces deux logiques peuvent-elles prospérer à la fois ?
C'est là l'interrogation qui est au centre de ma réflexion.
Cet ouvrage est une contribution à la réflexion sur les processus démocratiques en Afrique, à partir de l'expérience d'un pays typique en la matière : le Togo. L'initiative est née d'un constat : l'échec de la classe politique togolaise. Je dis bien la classe politique par équité, pour signifier qu'en la matière la responsabilité incombe aussi bien au pouvoir qu'à l'opposition. Notre processus démocratique, nous le savons tous, piétine. Et en vérité, il marche à reculons. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi l'enthousiasme suscité par le vent du renouveau démocratique a-t-il cédé la place au désenchantement ?
Je n'ai ni la prétention ni le désir d'apporter des réponses définitives à ces diverses questions. Ma démarche est simplement celle d'un acteur politique qui évoque la manière dont il a vécu une série d'événements en union ou en rivalité avec d'autres acteurs politiques. Il s'agit pour moi de comprendre et de faire comprendre. Et, dans cet effort de compréhension, de rechercher s'il n'y a pas à travers les faits politiques des tendances générales qui, sans avoir rang de lois, seraient des constantes que l'on retrouverait le long de la lutte pour le changement.
C'est à cet exercice que je me suis quelque peu livré. Et il m'est apparu que notre processus démocratique est une véritable tragédie où s'entremêlent deux quêtes normalement convergentes mais qui peuvent devenir antagonistes si on ne sait y mettre de l'ordre : la quête de la démocratie et la quête du pouvoir. L'histoire de l'opposition togolaise depuis 1991 est faite de la superposition de deux logiques contradictoires : la logique de l'amitié et la logique de la rivalité. La première traduit la volonté des partis d'opposition de combattre ensemble la dictature. La seconde correspond au désir de chacun d'entre eux d'être le remplaçant des tenants actuels du pouvoir. Comment ces deux logiques peuvent-elles prospérer à la fois ?
C'est là l'interrogation qui est au centre de ma réflexion.