Collision en plein ciel. La tragédie des enfants russes

Par : Ariane Perret

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  • Nombre de pages269
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-84545-118-0
  • EAN9782845451186
  • Date de parution20/05/2006
  • ÉditeurEditions des Syrtes

Résumé

Dans la cabine de pilotage du Tupolev plus personne ne parle. Les yeux sont rivés sur l'horizon. La visibilité est bonne, il ne fait aucun doute que l'équipage voit grossir à une vitesse faramineuse la silhouette du Boeing de DHL. Le pilote tente une manœuvre de dernière chance et tire sur le manche pour faire remonter l'avion. Trop tard. Une seconde plus tard, c'est la collision. Il est 23 heures 35.Une effroyable tragédie : à bord du Tupolev de Bashkirian Airlines se trouvait un groupe de 45 enfants russes qui se rendaient en vacances en Espagne, le 1er juillet 2002. Bilan de la collision : 71 victimes. Les pilotes morts, c'est Skyguide, la société suisse de contrôle aérien, qui communique les premières informations. Elle incrimine d'abord les pilotes russes, avant de se décharger à tort sur Peter Nielsen, l'aiguilleur du ciel. En février 2004, ce dernier est poignardé à mort par Vitali Kaloev, un Russe désespéré qui venge sa femme et ses deux enfants disparus dans la catastrophe. Le regard doit se porter ailleurs, sur Skyguide, qui, en faisant des économies, a négligé la sécurité. Chronique d'une collision annoncée: le soir de la tragédie, seul face aux écrans radar, l'aiguilleur du ciel devait assurer plusieurs fonctions à la fois, alors que la maintenance du système informatique s'effectuait sans précaution. Mission impossible. Le contrôle aérien, c'est la face cachée de l'aviation. Avec l'augmentation du trafic, il est à l'origine de plus en plus d'accidents. En tant que passager, nous pouvons choisir la compagnie aérienne sur laquelle nous volons, mais jamais qui guide notre avion !
Dans la cabine de pilotage du Tupolev plus personne ne parle. Les yeux sont rivés sur l'horizon. La visibilité est bonne, il ne fait aucun doute que l'équipage voit grossir à une vitesse faramineuse la silhouette du Boeing de DHL. Le pilote tente une manœuvre de dernière chance et tire sur le manche pour faire remonter l'avion. Trop tard. Une seconde plus tard, c'est la collision. Il est 23 heures 35.Une effroyable tragédie : à bord du Tupolev de Bashkirian Airlines se trouvait un groupe de 45 enfants russes qui se rendaient en vacances en Espagne, le 1er juillet 2002. Bilan de la collision : 71 victimes. Les pilotes morts, c'est Skyguide, la société suisse de contrôle aérien, qui communique les premières informations. Elle incrimine d'abord les pilotes russes, avant de se décharger à tort sur Peter Nielsen, l'aiguilleur du ciel. En février 2004, ce dernier est poignardé à mort par Vitali Kaloev, un Russe désespéré qui venge sa femme et ses deux enfants disparus dans la catastrophe. Le regard doit se porter ailleurs, sur Skyguide, qui, en faisant des économies, a négligé la sécurité. Chronique d'une collision annoncée: le soir de la tragédie, seul face aux écrans radar, l'aiguilleur du ciel devait assurer plusieurs fonctions à la fois, alors que la maintenance du système informatique s'effectuait sans précaution. Mission impossible. Le contrôle aérien, c'est la face cachée de l'aviation. Avec l'augmentation du trafic, il est à l'origine de plus en plus d'accidents. En tant que passager, nous pouvons choisir la compagnie aérienne sur laquelle nous volons, mais jamais qui guide notre avion !