Depuis longtemps, Jean Bulot s'attendait à déplorer une catastrophe dans le golfe de Gascogne, cette zone aux dangers réputés ne bénéficiant d'aucun des dispositifs de sécurité mis en place en Manche et sur le rail d'Ouessant. Maintes fois alertés du risque, les pouvoirs publics n'ont jamais rien fait. Le naufrage de l'Erika était prévisible et peut-être évitable. Vingt ans après l'Amoco Cadiz et le Tanio, deux ans après l'Erika, et malgré les bonnes paroles et résolutions de nos responsables et dirigeants politiques, des navires de plus de trente ans continuent à naviguer, les dégazages sauvages sont toujours aussi nombreux et impunis, de nombreux marins périssent chaque année dans l'indifférence générale et il n'y a toujours pas de remorqueur de haute mer pour assister les navires en difficulté dans le golfe de Gascogne...
Depuis longtemps, Jean Bulot s'attendait à déplorer une catastrophe dans le golfe de Gascogne, cette zone aux dangers réputés ne bénéficiant d'aucun des dispositifs de sécurité mis en place en Manche et sur le rail d'Ouessant. Maintes fois alertés du risque, les pouvoirs publics n'ont jamais rien fait. Le naufrage de l'Erika était prévisible et peut-être évitable. Vingt ans après l'Amoco Cadiz et le Tanio, deux ans après l'Erika, et malgré les bonnes paroles et résolutions de nos responsables et dirigeants politiques, des navires de plus de trente ans continuent à naviguer, les dégazages sauvages sont toujours aussi nombreux et impunis, de nombreux marins périssent chaque année dans l'indifférence générale et il n'y a toujours pas de remorqueur de haute mer pour assister les navires en difficulté dans le golfe de Gascogne...