Né le 5 juin 1955 à Marseille, Régis Jauffret est l'auteur d'une vingtaine de romans édités d'abord chez Gallimard, puis, depuis 2010, aux éditions du Seuil. C'est un habitué des récompenses : prix Décembre en 2003 pour "Univers, univers", prix Fémina en 2005 pour "Asile de fous", prix France-Culture/Télérama en 2007 pour son recueil de 500 nouvelles "Microfictions"
Il puise souvent son inspiration dans les faits divers les plus glauques, c'est le cas dans "Sévère" (2010) où il revisite le meurtre du banquier Edouard Stern, ce qui lui vaut l'ire de la famille mais le soutien de nombreux écrivains, et dans "Claustria" (2012), inspiré par le calvaire subi durant de nombreuses années par une jeune autrichienne maintenue enfermée par son ravisseur.
Clemence Picot
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- Nombre de pages600
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.295 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-07-041091-9
- EAN9782070410910
- Date de parution02/11/2000
- CollectionFolio
- ÉditeurGallimard
Résumé
" Je m'appelle Clémence Picot. Je viens d'avoir trente ans. Je suis infirmière de nuit. A la clinique, je croise parfois dans le hall ma collègue qui assure la garde du rez-de-chaussée. Nous nous saluons d'un hochement de tête. Je m'occupe du premier étage. En début de soirée, je distribue des hypnotiques aux insomniaques. Ma tournée terminée, je m'assois dans l'infirmerie et j'attends. Certaines nuits, les lumières du tableau d'appel ne cessent de clignoter. Mais souvent les malades m'oublient, je peux même somnoler sur un lit de camp ou écouter la radio. La musique m'ennuie, je n'aime que les confidences des auditeurs. Au matin, l'infirmière major vient me remplacer. Elle voudrait entamer une conversation, mais je préfère m'en aller. "
" Je m'appelle Clémence Picot. Je viens d'avoir trente ans. Je suis infirmière de nuit. A la clinique, je croise parfois dans le hall ma collègue qui assure la garde du rez-de-chaussée. Nous nous saluons d'un hochement de tête. Je m'occupe du premier étage. En début de soirée, je distribue des hypnotiques aux insomniaques. Ma tournée terminée, je m'assois dans l'infirmerie et j'attends. Certaines nuits, les lumières du tableau d'appel ne cessent de clignoter. Mais souvent les malades m'oublient, je peux même somnoler sur un lit de camp ou écouter la radio. La musique m'ennuie, je n'aime que les confidences des auditeurs. Au matin, l'infirmière major vient me remplacer. Elle voudrait entamer une conversation, mais je préfère m'en aller. "