Prix de la Biographie de l'Académie Française
Claude Favre de Vaugelas. Mousquetaire de la langue française
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Nombre de pages624
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.12 kg
- Dimensions15,9 cm × 24,1 cm × 2,9 cm
- ISBN2-252-03258-8
- EAN9782252032589
- Date de parution26/09/2000
- ÉditeurKlincksieck
Résumé
Qui est Vaugelas ? Une enquête dans la rue donnerait sans doute des réponses variées et fantaisistes, mais la conclusion serait la même que celle qu'indiquait Henri Bordeaux, il y a quelques décennies : personne ne sait qui est ce personnage... mais personne n'ignore son nom. C'est à Molière, dans Les Femmes savantes, où son nom ne revient pas moins de cinq fois, que Vaugelas doit ce modeste sauvetage de l'oubli. Si de son vivant, il fut à la cour l'arbitre du " bien dire ", sa qualité fut mieux reconnue dans la seconde moitié du XVIIe siècle ; et sans doute mérite-t-il encore la redécouverte qu'en fit la deuxième moitié du nôtre.
Ce gentilhomme savoyard pauvre, réservé, et très bien élevé, était amoureux de Paris, de la France et du français ; d'une dame française aussi. Contemporain du Cid, et des fameux mousquetaires du roi qu'il côtoyait au Louvre, il n'avait, lui, rien d'un soldat. Au service du duc de Mayenne, et surtout de Gaston d'Orléans, frère du roi, il n'eut pas moins une vie pleine d'aventures. Mais il resta toujours un défenseur impénitent de la langue française, ne prétendant rien moins que d'apprendre à la France à bien parler sa langue.
Qui est Vaugelas ? Une enquête dans la rue donnerait sans doute des réponses variées et fantaisistes, mais la conclusion serait la même que celle qu'indiquait Henri Bordeaux, il y a quelques décennies : personne ne sait qui est ce personnage... mais personne n'ignore son nom. C'est à Molière, dans Les Femmes savantes, où son nom ne revient pas moins de cinq fois, que Vaugelas doit ce modeste sauvetage de l'oubli. Si de son vivant, il fut à la cour l'arbitre du " bien dire ", sa qualité fut mieux reconnue dans la seconde moitié du XVIIe siècle ; et sans doute mérite-t-il encore la redécouverte qu'en fit la deuxième moitié du nôtre.
Ce gentilhomme savoyard pauvre, réservé, et très bien élevé, était amoureux de Paris, de la France et du français ; d'une dame française aussi. Contemporain du Cid, et des fameux mousquetaires du roi qu'il côtoyait au Louvre, il n'avait, lui, rien d'un soldat. Au service du duc de Mayenne, et surtout de Gaston d'Orléans, frère du roi, il n'eut pas moins une vie pleine d'aventures. Mais il resta toujours un défenseur impénitent de la langue française, ne prétendant rien moins que d'apprendre à la France à bien parler sa langue.