Chrétiens persécuteurs. Destructions, exclusions, violences religieuses au IVe siècle
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- Nombre de pages460
- PrésentationBroché
- Poids0.535 kg
- Dimensions14,5 cm × 22,5 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-226-25376-7
- EAN9782226253767
- Date de parution07/05/2014
- CollectionBibliothèque Histoire
- ÉditeurAlbin Michel
Résumé
Depuis la Passion du Christ jusqu'aux mesures prises contre eux par Licinius, puis Julien, les chrétiens ont subi des persécutions de la part des "païens". A partir de Constantin Ier, des persécutions ont été exercées en sens inverse, dans trois directions : contre les polythéistes, contre les juifs et contre des chrétiens considérés comme des ennemis de l'intérieur. En ce qui concerne les polythéistes, ces mesures ont commencé dès 331 par un inventaire des biens des temples, précédant leur confiscation.
Tout au long du IVe siècle, une série de violences et de destructions se sont perpétrées à leur encontre. De la même manière, les juifs ont été visés par des lois qui les frappaient de plusieurs interdits : mariages mixtes, possession d'esclaves chrétiens, etc. Et, de temps à autre, le peuple chrétien incendiait une synagogue. Plus surprenant au regard des traditions anciennes, d'autres chrétiens furent persécutés par leurs propres coreligionnaires : les "hérétiques" et les "schismatiques".
La méthode suivie conduit à étudier la conjoncture, à établir des relations entre le droit et la pratique, à examiner des hypothèses contradictoires, l'archéologie ne fournissant pas forcément la "preuve" espérée. La documentation disponible est riche de textes politiques et juridiques (connus des seuls spécialistes et la plupart du temps non traduits) qui incitent à réfléchir sur les fondements et l'étendue des répressions religieuses et à s'interroger sur le critère de légitimité revendiqué, une "persécution" étant par définition injuste.
L'objectif de ce livre est simple : montrer que les mentalités n'étaient pas les mêmes au IVe siècle qu'aux XXe et XXIe siècles, que les sources peuvent relever de l'histoire des représentations plus que décrire la réalité, et qu'il est donc doublement absurde de juger les hommes de cette époque lointaine avec les préoccupations qui sont les nôtres.
Tout au long du IVe siècle, une série de violences et de destructions se sont perpétrées à leur encontre. De la même manière, les juifs ont été visés par des lois qui les frappaient de plusieurs interdits : mariages mixtes, possession d'esclaves chrétiens, etc. Et, de temps à autre, le peuple chrétien incendiait une synagogue. Plus surprenant au regard des traditions anciennes, d'autres chrétiens furent persécutés par leurs propres coreligionnaires : les "hérétiques" et les "schismatiques".
La méthode suivie conduit à étudier la conjoncture, à établir des relations entre le droit et la pratique, à examiner des hypothèses contradictoires, l'archéologie ne fournissant pas forcément la "preuve" espérée. La documentation disponible est riche de textes politiques et juridiques (connus des seuls spécialistes et la plupart du temps non traduits) qui incitent à réfléchir sur les fondements et l'étendue des répressions religieuses et à s'interroger sur le critère de légitimité revendiqué, une "persécution" étant par définition injuste.
L'objectif de ce livre est simple : montrer que les mentalités n'étaient pas les mêmes au IVe siècle qu'aux XXe et XXIe siècles, que les sources peuvent relever de l'histoire des représentations plus que décrire la réalité, et qu'il est donc doublement absurde de juger les hommes de cette époque lointaine avec les préoccupations qui sont les nôtres.
Depuis la Passion du Christ jusqu'aux mesures prises contre eux par Licinius, puis Julien, les chrétiens ont subi des persécutions de la part des "païens". A partir de Constantin Ier, des persécutions ont été exercées en sens inverse, dans trois directions : contre les polythéistes, contre les juifs et contre des chrétiens considérés comme des ennemis de l'intérieur. En ce qui concerne les polythéistes, ces mesures ont commencé dès 331 par un inventaire des biens des temples, précédant leur confiscation.
Tout au long du IVe siècle, une série de violences et de destructions se sont perpétrées à leur encontre. De la même manière, les juifs ont été visés par des lois qui les frappaient de plusieurs interdits : mariages mixtes, possession d'esclaves chrétiens, etc. Et, de temps à autre, le peuple chrétien incendiait une synagogue. Plus surprenant au regard des traditions anciennes, d'autres chrétiens furent persécutés par leurs propres coreligionnaires : les "hérétiques" et les "schismatiques".
La méthode suivie conduit à étudier la conjoncture, à établir des relations entre le droit et la pratique, à examiner des hypothèses contradictoires, l'archéologie ne fournissant pas forcément la "preuve" espérée. La documentation disponible est riche de textes politiques et juridiques (connus des seuls spécialistes et la plupart du temps non traduits) qui incitent à réfléchir sur les fondements et l'étendue des répressions religieuses et à s'interroger sur le critère de légitimité revendiqué, une "persécution" étant par définition injuste.
L'objectif de ce livre est simple : montrer que les mentalités n'étaient pas les mêmes au IVe siècle qu'aux XXe et XXIe siècles, que les sources peuvent relever de l'histoire des représentations plus que décrire la réalité, et qu'il est donc doublement absurde de juger les hommes de cette époque lointaine avec les préoccupations qui sont les nôtres.
Tout au long du IVe siècle, une série de violences et de destructions se sont perpétrées à leur encontre. De la même manière, les juifs ont été visés par des lois qui les frappaient de plusieurs interdits : mariages mixtes, possession d'esclaves chrétiens, etc. Et, de temps à autre, le peuple chrétien incendiait une synagogue. Plus surprenant au regard des traditions anciennes, d'autres chrétiens furent persécutés par leurs propres coreligionnaires : les "hérétiques" et les "schismatiques".
La méthode suivie conduit à étudier la conjoncture, à établir des relations entre le droit et la pratique, à examiner des hypothèses contradictoires, l'archéologie ne fournissant pas forcément la "preuve" espérée. La documentation disponible est riche de textes politiques et juridiques (connus des seuls spécialistes et la plupart du temps non traduits) qui incitent à réfléchir sur les fondements et l'étendue des répressions religieuses et à s'interroger sur le critère de légitimité revendiqué, une "persécution" étant par définition injuste.
L'objectif de ce livre est simple : montrer que les mentalités n'étaient pas les mêmes au IVe siècle qu'aux XXe et XXIe siècles, que les sources peuvent relever de l'histoire des représentations plus que décrire la réalité, et qu'il est donc doublement absurde de juger les hommes de cette époque lointaine avec les préoccupations qui sont les nôtres.