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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.306 kg
  • Dimensions14,4 cm × 20,4 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-38399-147-2
  • EAN9782383991472
  • Date de parution09/01/2025
  • ÉditeurSonatine
  • TraducteurEmmanuelle Heurtebize

Résumé

Jusqu'où sommes-nous capables d'aller pour protéger ceux que nous aimons ? Eli Cranor, une nouvelle voix du roman noir venu des USA. Il s'inscrit dans la lignée de Cosby et de Joy. Rentrée littéraire janvier 2025. Taggard, Arkansas. Chômage et récession frappent durement cette petite ville des monts Ozarks. C'est là que vit Jeremiah Fitzjurls, un vétéran du Vietnam, en compagnie de sa petite-fille, Joanna, qu'il élève seul au milieu de sa casse automobile.
Pour protéger celle-ci d'un monde extérieur de plus en plus hostile, Jeremiah lui a transmis tout son savoir, en particulier sur le maniement des armes et l'autodéfense. Mais aucune ressource n'est suffisante quand les Ledford, une famille de suprémacistes blancs de la région, dealers de meth, décident de s'en prendre à la jeune fille. Jeremiah comprend alors que plus rien n'arrêtera la violence, sinon peut-être la violence.
Avec Chiens des Ozarks , salué dès sa sortie par une critique unanime, Eli Cranor brosse avec un réalisme inquiétant, quasi documentaire, un portrait de la vie dans les monts Ozarks. Entre les forces brutes de la nature et une société plus sauvage que jamais, quel espoir reste-t-il pour l'humain ? Il fallait un écrivain de la trempe d'Eli Cranor pour répondre. " Eli Cranor est l'un de ces rares auteurs qui savent vous couper le souffle, vous tirer des larmes et vous faire jubiler, et tout ça en un seul paragraphe.
" S. A. Cosby " Chiens des Ozarks est un roman fait de bains de sang et de dettes de sang, qui montre jusqu'où on peut aller pour protéger les siens. Eli Cranor est un brasier qui gagne du terrain à chaque livre. " David Joy " Un roman qui s'imprime dans votre esprit avec une puissance fiévreuse. Cette histoire de poids familial et d'héritages obscurs est nerveuse et profondément déchirante. Ne passez pas à côté ! " Megan Abbott
Jusqu'où sommes-nous capables d'aller pour protéger ceux que nous aimons ? Eli Cranor, une nouvelle voix du roman noir venu des USA. Il s'inscrit dans la lignée de Cosby et de Joy. Rentrée littéraire janvier 2025. Taggard, Arkansas. Chômage et récession frappent durement cette petite ville des monts Ozarks. C'est là que vit Jeremiah Fitzjurls, un vétéran du Vietnam, en compagnie de sa petite-fille, Joanna, qu'il élève seul au milieu de sa casse automobile.
Pour protéger celle-ci d'un monde extérieur de plus en plus hostile, Jeremiah lui a transmis tout son savoir, en particulier sur le maniement des armes et l'autodéfense. Mais aucune ressource n'est suffisante quand les Ledford, une famille de suprémacistes blancs de la région, dealers de meth, décident de s'en prendre à la jeune fille. Jeremiah comprend alors que plus rien n'arrêtera la violence, sinon peut-être la violence.
Avec Chiens des Ozarks , salué dès sa sortie par une critique unanime, Eli Cranor brosse avec un réalisme inquiétant, quasi documentaire, un portrait de la vie dans les monts Ozarks. Entre les forces brutes de la nature et une société plus sauvage que jamais, quel espoir reste-t-il pour l'humain ? Il fallait un écrivain de la trempe d'Eli Cranor pour répondre. " Eli Cranor est l'un de ces rares auteurs qui savent vous couper le souffle, vous tirer des larmes et vous faire jubiler, et tout ça en un seul paragraphe.
" S. A. Cosby " Chiens des Ozarks est un roman fait de bains de sang et de dettes de sang, qui montre jusqu'où on peut aller pour protéger les siens. Eli Cranor est un brasier qui gagne du terrain à chaque livre. " David Joy " Un roman qui s'imprime dans votre esprit avec une puissance fiévreuse. Cette histoire de poids familial et d'héritages obscurs est nerveuse et profondément déchirante. Ne passez pas à côté ! " Megan Abbott

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
LAURA BDecitre Chambéry
5/5
Ozarks citoyens
Dans les Ozarks, une des régions les plus pauvres des Etats-Unis et principale productrice de méthamphétamine, la violence n'est jamais loin. Jeremiah, propriétaire d'une casse automobile, a élevé seul sa petite fille Joanna après que le père de celle-ci a été condamné à la prison à perpétuité pour meurtre. Ancien sniper lors de la guerre du Vietnam, il l'a toujours surprotégé des dangers de ce monde. Lorsque les Ledford, des suprémacistes blancs, décident de se venger du père de Joanna, Jeremiah ne pourra empêcher le chaos. Un roman exceptionnel, à lire absolument.
Dans les Ozarks, une des régions les plus pauvres des Etats-Unis et principale productrice de méthamphétamine, la violence n'est jamais loin. Jeremiah, propriétaire d'une casse automobile, a élevé seul sa petite fille Joanna après que le père de celle-ci a été condamné à la prison à perpétuité pour meurtre. Ancien sniper lors de la guerre du Vietnam, il l'a toujours surprotégé des dangers de ce monde. Lorsque les Ledford, des suprémacistes blancs, décident de se venger du père de Joanna, Jeremiah ne pourra empêcher le chaos. Un roman exceptionnel, à lire absolument.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une lecture aussi haletante que d’actualité
Eli Cranor n’a que deux livres à son actif, mais déjà une longue liste de prix littéraires. Pour la première fois traduit en français, il nous plonge dans une Amérique profonde angoissée par le déclin et qui, aux prises avec le chômage, la prolifération des armes et l’addiction aux narcotiques, se replie sur elle-même dans un violent mélange de paranoïa et de racisme. En ces lendemains de réélection de Trump, portrait noir et sensible d’une Amérique qui ne rêve plus. Depuis que la fermeture de sa centrale électrique a sonné le glas de sa prospérité, la petite ville de Taggard, dans l’Arkansas, n’est plus que l’ombre d’elle-même, hantée d’immigrants acceptant des salaires de misère et de groupuscules suprémacistes attisant haine et racisme sur fond d’abrutissement à la méthadone. C’est là que Jeremiah vit de sa casse automobile, terrible symbole des reliefs d’une splendeur américaine déchue. Vétéran du Vietnam traînant ses fantômes et les cicatrices d’un drame familial, il a transformé les lieux en bunker, les classiques littéraires y côtoyant les armes de guerre, pour, son addiction à l’alcool temporairement remisée, y élever sa petite-fille Joanna à l’abri de la violence du monde. Sa mère disparue et son père condamné à perpétuité pour le meurtre d’un fils Ledford, une famille suprémaciste connue pour ses actes de violence et son implication active dans le trafic de drogue, la jeune fille n’a pour sa part que des préoccupations tout à fait ordinaires à la veille de son départ pour l’université. Favorite de l’élection qui doit consacrer la reine du Homecoming dans son lycée, elle vient d’arracher à son grand-père la permission de minuit dont, en lieu et place du bal, elle compte bien profiter pour rejoindre en secret son petit ami. Sauf que, sortie des radars de Jeremiah, la voilà une proie rêvée pour les Ledford assoiffés de vengeance. Le vieil homme qui pensait pourtant se contenter d’assurer passivement leur sécurité va devoir reprendre les armes pour sauver une Joanna à son tour rattrapée par la violence de réalités aux antipodes du rêve américain. Efficace et enlevé de bout en bout, ce polar dans la plus pure tradition du rural noir s’inspire d’un fait divers. Sous la fulgurance de la violence qui vient faire voler en éclats tout espoir de vie rangée, comme si, dans ces contrées abandonnées à leur agonie, la tragédie n’était qu’une longue cascade sans échappatoire, le récit sans complaisance se fait miroir d’une Amérique oubliée et misérable, laissée à ses pires démons. Ici, pas de bons ni de méchants purs et durs, mais des hommes et des femmes malmenés par l’injustice, les épreuves et le malheur, des anti-héros réagissant avec les moyens du bord, vaillance solitaire et fatiguée pour les uns, bêtise et rancoeur désespérée pour les autres. Au travers d’un drame humain aux complexités tout sauf manichéennes, Eli Cranor réussit une peinture forte et frappante du malaise des oubliés d’un rêve américain fracturé. Une lecture aussi haletante que d’actualité.
Eli Cranor n’a que deux livres à son actif, mais déjà une longue liste de prix littéraires. Pour la première fois traduit en français, il nous plonge dans une Amérique profonde angoissée par le déclin et qui, aux prises avec le chômage, la prolifération des armes et l’addiction aux narcotiques, se replie sur elle-même dans un violent mélange de paranoïa et de racisme. En ces lendemains de réélection de Trump, portrait noir et sensible d’une Amérique qui ne rêve plus. Depuis que la fermeture de sa centrale électrique a sonné le glas de sa prospérité, la petite ville de Taggard, dans l’Arkansas, n’est plus que l’ombre d’elle-même, hantée d’immigrants acceptant des salaires de misère et de groupuscules suprémacistes attisant haine et racisme sur fond d’abrutissement à la méthadone. C’est là que Jeremiah vit de sa casse automobile, terrible symbole des reliefs d’une splendeur américaine déchue. Vétéran du Vietnam traînant ses fantômes et les cicatrices d’un drame familial, il a transformé les lieux en bunker, les classiques littéraires y côtoyant les armes de guerre, pour, son addiction à l’alcool temporairement remisée, y élever sa petite-fille Joanna à l’abri de la violence du monde. Sa mère disparue et son père condamné à perpétuité pour le meurtre d’un fils Ledford, une famille suprémaciste connue pour ses actes de violence et son implication active dans le trafic de drogue, la jeune fille n’a pour sa part que des préoccupations tout à fait ordinaires à la veille de son départ pour l’université. Favorite de l’élection qui doit consacrer la reine du Homecoming dans son lycée, elle vient d’arracher à son grand-père la permission de minuit dont, en lieu et place du bal, elle compte bien profiter pour rejoindre en secret son petit ami. Sauf que, sortie des radars de Jeremiah, la voilà une proie rêvée pour les Ledford assoiffés de vengeance. Le vieil homme qui pensait pourtant se contenter d’assurer passivement leur sécurité va devoir reprendre les armes pour sauver une Joanna à son tour rattrapée par la violence de réalités aux antipodes du rêve américain. Efficace et enlevé de bout en bout, ce polar dans la plus pure tradition du rural noir s’inspire d’un fait divers. Sous la fulgurance de la violence qui vient faire voler en éclats tout espoir de vie rangée, comme si, dans ces contrées abandonnées à leur agonie, la tragédie n’était qu’une longue cascade sans échappatoire, le récit sans complaisance se fait miroir d’une Amérique oubliée et misérable, laissée à ses pires démons. Ici, pas de bons ni de méchants purs et durs, mais des hommes et des femmes malmenés par l’injustice, les épreuves et le malheur, des anti-héros réagissant avec les moyens du bord, vaillance solitaire et fatiguée pour les uns, bêtise et rancoeur désespérée pour les autres. Au travers d’un drame humain aux complexités tout sauf manichéennes, Eli Cranor réussit une peinture forte et frappante du malaise des oubliés d’un rêve américain fracturé. Une lecture aussi haletante que d’actualité.
Chiens des Ozarks
5/5
4/5
Eli Cranor
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