Chiens de faïence

Par : Arnaud Villani
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  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-37355-354-3
  • EAN9782373553543
  • Date de parution27/10/2019
  • CollectionImagination critique
  • ÉditeurUnicité

Résumé

Les "chiens de faïence" se regardent de travers, dans une haine de porcelaine. Les hommes sont-ils nécessairement voués à cette attitude, les uns envers les autres, et à l'égard du monde qui les engendre et les soutient ? Sommes-nous "de nature" destinés à l'agression et au pouvoir dominant ? Parcourir l'histoire, l'ethnographie, la philologie, montre au contraire qu'un modèle permettait autre-fois de penser, à côté de l'un et du deux qu'il est aisé de mettre en position d'antagonisme, une forme d'un/deux qui, par "coïncidence des opposés" pro-posait à la fois une unité bien tenue, et la plus grande multiplicité de différences.
Platon, qui eût été bien inspiré d'en user, a préféré la voie de la transcendance, à la fois une vitrine et un alibi du pouvoir dominant. Je détaille ici ce modèle du "deux dans l'un" , cherche à montrer comment le pouvoir se glisse dans la pensée, et retrouve, dans la pensée de Sophocle, une très ferme condamnation des mentalités guerrières, qu'elles s'expriment, à travers Odipe, Créon, Ajax, contre la nature ou contre les femmes.
Les "chiens de faïence" se regardent de travers, dans une haine de porcelaine. Les hommes sont-ils nécessairement voués à cette attitude, les uns envers les autres, et à l'égard du monde qui les engendre et les soutient ? Sommes-nous "de nature" destinés à l'agression et au pouvoir dominant ? Parcourir l'histoire, l'ethnographie, la philologie, montre au contraire qu'un modèle permettait autre-fois de penser, à côté de l'un et du deux qu'il est aisé de mettre en position d'antagonisme, une forme d'un/deux qui, par "coïncidence des opposés" pro-posait à la fois une unité bien tenue, et la plus grande multiplicité de différences.
Platon, qui eût été bien inspiré d'en user, a préféré la voie de la transcendance, à la fois une vitrine et un alibi du pouvoir dominant. Je détaille ici ce modèle du "deux dans l'un" , cherche à montrer comment le pouvoir se glisse dans la pensée, et retrouve, dans la pensée de Sophocle, une très ferme condamnation des mentalités guerrières, qu'elles s'expriment, à travers Odipe, Créon, Ajax, contre la nature ou contre les femmes.
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