En un peu plus d'un demi-siècle, Calouste Gulbenkian a rassemblé une collection de 6 500 œuvres aujourd'hui exposées dans le musée qui porte son nom à Lisbonne. D'origine arménienne, cet homme d'affaires a longtemps vécu à Paris, dans un hôtel particulier qu'il avait fait aménager avenue d'Iéna et qu'il avait meublé et décoré avec une partie de ses collections. Si ses origines le portaient naturellement vers les arts orientaux (tapis, céramiques), son goût de l'excellence le conduisit tout aussi naturellement à acquérir les meubles les plus beaux, réalisés par les grands ébénistes du XVIIIème siècle français pour la famille royale. Avant la réouverture du musée de Lisbonne en travaux, la fondation Gulbenkian a accepté de prêter ses plus beaux objets à deux institutions : le Metropolitan Museum de New York, qui à accueilli 80 pièces diverses, et le château de Versailles qui reçoit les meubles et les objets qui y avaient figuré autrefois. On retrouvera ainsi, tout près du bureau de Louis XV, un autre secrétaire à cylindre exécuté par Riesener, un fauteuil commandé par Marie-Antoinette, et parmi les ouvrages rares aux reliures armoriées, un pénitencier ayant appartenu à Anne d'Autriche, ou des livres de fêtes du XVIIIème siècle.
En un peu plus d'un demi-siècle, Calouste Gulbenkian a rassemblé une collection de 6 500 œuvres aujourd'hui exposées dans le musée qui porte son nom à Lisbonne. D'origine arménienne, cet homme d'affaires a longtemps vécu à Paris, dans un hôtel particulier qu'il avait fait aménager avenue d'Iéna et qu'il avait meublé et décoré avec une partie de ses collections. Si ses origines le portaient naturellement vers les arts orientaux (tapis, céramiques), son goût de l'excellence le conduisit tout aussi naturellement à acquérir les meubles les plus beaux, réalisés par les grands ébénistes du XVIIIème siècle français pour la famille royale. Avant la réouverture du musée de Lisbonne en travaux, la fondation Gulbenkian a accepté de prêter ses plus beaux objets à deux institutions : le Metropolitan Museum de New York, qui à accueilli 80 pièces diverses, et le château de Versailles qui reçoit les meubles et les objets qui y avaient figuré autrefois. On retrouvera ainsi, tout près du bureau de Louis XV, un autre secrétaire à cylindre exécuté par Riesener, un fauteuil commandé par Marie-Antoinette, et parmi les ouvrages rares aux reliures armoriées, un pénitencier ayant appartenu à Anne d'Autriche, ou des livres de fêtes du XVIIIème siècle.