Châteaux en Bavière. Le rêve de Louis II

Par : Kishin Shinoyama

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  • Nombre de pages190
  • PrésentationRelié
  • Poids1.64 kg
  • Dimensions24,0 cm × 33,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7433-0528-2
  • EAN9782743305284
  • Date de parution07/10/2004
  • ÉditeurImprimerie Nationale
  • PréfacierHarald Eggebrecht

Résumé

" Un opéra fabuleux " : la transfiguration poétique de Rimbaud - son contemporain -, Ludwig la réalise dans une scénographie des rêves. Les architectures oniriques de ses châteaux, qu'elles soient composites (Nymphenburg, Hohenschwangau, Neuschwanstein) ou illusionnistes (Herrenchiemsee, reflet de Versailles au-delà du miroir), passent infiniment l'excentricité kitsch - le mot naît en Bavière dès 1870 - à laquelle on réduit trop souvent la figure du roi fol. Son destin est exemplaire d'un mouvement qui parcourt en profondeur la sensibilité européenne au XIXe siècle depuis l'historicisme romantique - Ossian, Walter Scott et leur descendance - jusqu'à la fuite hors d'un monde où " l'action n'est pas la sœur du rêve ", d'une nature " laide " au regard de l'artifice poétique (Baudelaire), vers un Absolu - l'Azur de Mallarmé - qui, seul, satisfait aux aspirations de l'artiste : " nous ne sommes pas au monde, Je est un autre ". Le cygne de Lohengrin symbolise cet élan gracieux et désespéré ; le cygne qui figure aux armoiries des Wittelsbach, qui donne son nom aux deux plus célèbres de ces châteaux, Hohenschwangau et Neuschwanstein qui le surplombe, tout entier consacré au dieu Richard Wagner. L'autre divinité, solaire, est celle de Louis XIV auquel le roi dédie un " temple de la gloire ", Herrenchiemsee, où, en regard de Louis-Apollon, il se fait représenter en Ludwig-Diane, déesse de la nuit, de la magie, des rêves poétiques et virginaux.
" Un opéra fabuleux " : la transfiguration poétique de Rimbaud - son contemporain -, Ludwig la réalise dans une scénographie des rêves. Les architectures oniriques de ses châteaux, qu'elles soient composites (Nymphenburg, Hohenschwangau, Neuschwanstein) ou illusionnistes (Herrenchiemsee, reflet de Versailles au-delà du miroir), passent infiniment l'excentricité kitsch - le mot naît en Bavière dès 1870 - à laquelle on réduit trop souvent la figure du roi fol. Son destin est exemplaire d'un mouvement qui parcourt en profondeur la sensibilité européenne au XIXe siècle depuis l'historicisme romantique - Ossian, Walter Scott et leur descendance - jusqu'à la fuite hors d'un monde où " l'action n'est pas la sœur du rêve ", d'une nature " laide " au regard de l'artifice poétique (Baudelaire), vers un Absolu - l'Azur de Mallarmé - qui, seul, satisfait aux aspirations de l'artiste : " nous ne sommes pas au monde, Je est un autre ". Le cygne de Lohengrin symbolise cet élan gracieux et désespéré ; le cygne qui figure aux armoiries des Wittelsbach, qui donne son nom aux deux plus célèbres de ces châteaux, Hohenschwangau et Neuschwanstein qui le surplombe, tout entier consacré au dieu Richard Wagner. L'autre divinité, solaire, est celle de Louis XIV auquel le roi dédie un " temple de la gloire ", Herrenchiemsee, où, en regard de Louis-Apollon, il se fait représenter en Ludwig-Diane, déesse de la nuit, de la magie, des rêves poétiques et virginaux.