Chasseriau. Un Autre Romantisme

Par : Collectif

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  • Nombre de pages430
  • PrésentationBroché
  • Poids2.295 kg
  • Dimensions23,0 cm × 30,5 cm × 3,2 cm
  • ISBN2-7118-4355-6
  • EAN9782711843558
  • Date de parution07/03/2002
  • ÉditeurRMN

Résumé

Toujours à égale distance des extrêmes, Théodore Chassériau se serait contenté de réconcilier Ingres et Delacroix, la ligne pure et la palette flamboyante, la beauté des corps et le vif des passions, l'idéal et la quête de l'individuel. Or, loin d'être l'un de ces peintres indécis dont les années 1830-1850 nous offrent tant d'exemples, Chassériau a construit résolument une œuvre insolite, préférant " le bizarre au plat ", pour parler comme Girodet. Cette singularité, de ton toujours, de sujet souvent, éclate dès la Suzanne de 1839 pour culminer avec l'Esclave foudroyé de 1855. Hors des sentiers battus, jouant du dessin et de la couleur en toute liberté, Chassériau aborde les grandes questions du temps : les libertés politiques, la place de Dieu, l'Orient rêvé ou colonisé, etc. Portraitiste de Lacordaire comme de Tocqueville, peintre de la rayonnante Vénus comme de la désespérée Sapho, alternant la sensualité féminine et l'ambiguïté virile, interrogeant sa créolité à travers d'innombrables images de Noirs, il inscrivit sa propre musique au cœur du romantisme français.
Toujours à égale distance des extrêmes, Théodore Chassériau se serait contenté de réconcilier Ingres et Delacroix, la ligne pure et la palette flamboyante, la beauté des corps et le vif des passions, l'idéal et la quête de l'individuel. Or, loin d'être l'un de ces peintres indécis dont les années 1830-1850 nous offrent tant d'exemples, Chassériau a construit résolument une œuvre insolite, préférant " le bizarre au plat ", pour parler comme Girodet. Cette singularité, de ton toujours, de sujet souvent, éclate dès la Suzanne de 1839 pour culminer avec l'Esclave foudroyé de 1855. Hors des sentiers battus, jouant du dessin et de la couleur en toute liberté, Chassériau aborde les grandes questions du temps : les libertés politiques, la place de Dieu, l'Orient rêvé ou colonisé, etc. Portraitiste de Lacordaire comme de Tocqueville, peintre de la rayonnante Vénus comme de la désespérée Sapho, alternant la sensualité féminine et l'ambiguïté virile, interrogeant sa créolité à travers d'innombrables images de Noirs, il inscrivit sa propre musique au cœur du romantisme français.
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