Charleroi. 21-23 août 1914

Par : Damien Baldin, Emmanuel Saint-Fuscien

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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • Poids0.252 kg
  • Dimensions12,8 cm × 20,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-84734-739-5
  • EAN9782847347395
  • Date de parution06/09/2012
  • CollectionL'histoire en batailles
  • ÉditeurTallandier

Résumé

La guerre de 14-18 évoque immédiatement les tranchées de Verdun et de la Somme. Mais on oublie qu’elle commença par une guerre de mouvement avec la bataille dite des frontières, où les armées françaises lancent l’offensive contre les Allemands sur le front nord-est. La bataille de Charleroi en fut la première rencontre. Le 21 août, alors que les soldats français, appelés depuis seulement 20 jours, n’ont eu que le temps de rejoindre leur caserne, prendre le train et marcher jusqu’au front, ils se heurtent à la violence du feu allemand.
L’Armée française a gardé ses uniformes, ses armements et ses tactiques hérités de la guerre de 1870 et se retrouve balayée par la puissance de feu du XXe siècle de l’armée allemande. Les Allemands ont démontré leur supériorité tactique, notamment sur leur méthode de progression systématique et en matière d’emploi des mitrailleuses, et leur supériorité matérielle avec une artillerie lourde qui apparaît omniprésente. Alors que le Général Joffre ordonne la poursuite des combats, le Général Lanrezac va ordonner la retraite au bon moment.
Débordé sur ses flancs, sa position serait devenue intenable s’il avait persisté. En outre, ses troupes lourdement malmenées ont su garder une bonne discipline et retraitent en bon ordre malgré des conditions de ravitaillement très aléatoires. Cet aspect sera un élément essentiel de succès pour les futures batailles de la Guise et de la Marne. Un mois et demi plus tard, les Armées Alliées creuseront les tranchées et s’enfonceront dans une guerre d’enlisement.
La guerre de 14-18 évoque immédiatement les tranchées de Verdun et de la Somme. Mais on oublie qu’elle commença par une guerre de mouvement avec la bataille dite des frontières, où les armées françaises lancent l’offensive contre les Allemands sur le front nord-est. La bataille de Charleroi en fut la première rencontre. Le 21 août, alors que les soldats français, appelés depuis seulement 20 jours, n’ont eu que le temps de rejoindre leur caserne, prendre le train et marcher jusqu’au front, ils se heurtent à la violence du feu allemand.
L’Armée française a gardé ses uniformes, ses armements et ses tactiques hérités de la guerre de 1870 et se retrouve balayée par la puissance de feu du XXe siècle de l’armée allemande. Les Allemands ont démontré leur supériorité tactique, notamment sur leur méthode de progression systématique et en matière d’emploi des mitrailleuses, et leur supériorité matérielle avec une artillerie lourde qui apparaît omniprésente. Alors que le Général Joffre ordonne la poursuite des combats, le Général Lanrezac va ordonner la retraite au bon moment.
Débordé sur ses flancs, sa position serait devenue intenable s’il avait persisté. En outre, ses troupes lourdement malmenées ont su garder une bonne discipline et retraitent en bon ordre malgré des conditions de ravitaillement très aléatoires. Cet aspect sera un élément essentiel de succès pour les futures batailles de la Guise et de la Marne. Un mois et demi plus tard, les Armées Alliées creuseront les tranchées et s’enfonceront dans une guerre d’enlisement.
Charleroi
Damien Baldin, Emmanuel Saint-Fuscien
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