Céret, un siècle de paysages sublimés. 1909-2009

Par : Joséphine Matamoros

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  • Nombre de pages332
  • PrésentationBroché
  • Poids1.855 kg
  • Dimensions24,0 cm × 29,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-07-012591-3
  • EAN9782070125913
  • Date de parution25/06/2009
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Au début du XXe siècle, Céret est une petite ville à l'urbanisation très dense, aux rues étroites, structurées par de hautes maisons bien intégrées dans le paysage. À proximité, le petit port de pêche de Collioure, devenu le haut lieu du Fauvisme en accueillant dès 1905 Matisse et Derain. En 1910, trois artistes font de la ville un foyer de l'avant-garde cubiste : Manuel Martinez Hugué (dit Manolo), Déodat de Séverac et Frank Burty Haviland. Ils seront suivis par bien d'autres, venus de Montmartre et du Bateau-Lavoir : Picasso dès 1911, puis Braque, Juan Gris, Max Jacob, Auguste Herbin, Picabia. A la fin de l'été 1911, Picasso y travaille de concert avec Braque. Juan Gris rejoint Picasso en 1913 et revient en 1921-1922, peignant de magnifiques paysages des collines du col de Boussells et du mont Canigou. Pinchus Krémègne partagera sa vie entre Paris et Céret de son arrivée dans la ville en 1918 jusqu'à sa mort en 1981. Soutine, son condisciple à l'école des beaux-arts de Vilnius, le rejoint de 1919 jusqu'à 1922. Les toiles qu'il réalise à Céret sont marquées par un style violent, expressif et intense. Céret est aussi un lieu d'asile des artistes et des intellectuels parisiens, comme, Jean Cassou, Cocteau, Marc Saint-Saëns, Raoul Dufy et Albert Marquet, qui y trouvent refuge en 1940. C'est ce passage des artistes les plus importants, du début du XXe siècle aux représentants de la création contemporaine, que cet ouvrage se propose de raconter au fil des paysages.
Au début du XXe siècle, Céret est une petite ville à l'urbanisation très dense, aux rues étroites, structurées par de hautes maisons bien intégrées dans le paysage. À proximité, le petit port de pêche de Collioure, devenu le haut lieu du Fauvisme en accueillant dès 1905 Matisse et Derain. En 1910, trois artistes font de la ville un foyer de l'avant-garde cubiste : Manuel Martinez Hugué (dit Manolo), Déodat de Séverac et Frank Burty Haviland. Ils seront suivis par bien d'autres, venus de Montmartre et du Bateau-Lavoir : Picasso dès 1911, puis Braque, Juan Gris, Max Jacob, Auguste Herbin, Picabia. A la fin de l'été 1911, Picasso y travaille de concert avec Braque. Juan Gris rejoint Picasso en 1913 et revient en 1921-1922, peignant de magnifiques paysages des collines du col de Boussells et du mont Canigou. Pinchus Krémègne partagera sa vie entre Paris et Céret de son arrivée dans la ville en 1918 jusqu'à sa mort en 1981. Soutine, son condisciple à l'école des beaux-arts de Vilnius, le rejoint de 1919 jusqu'à 1922. Les toiles qu'il réalise à Céret sont marquées par un style violent, expressif et intense. Céret est aussi un lieu d'asile des artistes et des intellectuels parisiens, comme, Jean Cassou, Cocteau, Marc Saint-Saëns, Raoul Dufy et Albert Marquet, qui y trouvent refuge en 1940. C'est ce passage des artistes les plus importants, du début du XXe siècle aux représentants de la création contemporaine, que cet ouvrage se propose de raconter au fil des paysages.