Cercle Jean XXIII. Des catholiques en liberté, Nantes, 1963-1980
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- Nombre de pages363
- PrésentationBroché
- Poids0.6 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,9 cm
- ISBN2-84586-597-X
- EAN9782845865976
- Date de parution20/12/2004
- CollectionSignes des temps
- ÉditeurKarthala
- PréfacierYvon Tranvouez
- PostfacierPaul Blanquart
Résumé
L'immédiat après-guerre fut en France une période d'effervescence apostolique. Il fallait surmonter la crise morale que le peuple français avait connue à la suite de la débâcle de juin 1940 et des quatre années d'occupation, avec toutes les compromissions qui en étaient nées, notamment de la part de l'Eglise. Il fallait reconstruire le pays, mais aussi la conscience nationale. L'Eglise avait à se ressaisir. Sur la lancée du cardinal Suhard, qui avait créé la Mission de France en 1941 et la Mission de Paris en 1943, un renouveau apostolique vit alors le jour dont certaines initiatives dépassèrent les frontières comme ce fut le cas des prêtres-ouvriers. D'autres moins connues eurent un essor local dont l'impact reste encore à découvrir, comme le " Cercle Jean XXIII ". Ce cercle est né de la volonté d'une poignée de chrétiens de Nantes et de ses environs, conscients du décalage qui existait dans cette ville et cette région entre le visage institutionnel de l'Eglise et la société française en pleine transformation. Ce Cercle prit le nom de " Jean XXIII ", nom du pape qui suscita pendant les quelques années de son pontificat (1958-1963) un véritable espoir : l'annonce d'un concile (le 25 janvier 1959), puis la réalisation de Vatican II (automnes 1962, 1963, 1964 et 1965). Ces chrétiens auxquels se sont vite agrégés sur le terrain d'autres militants qui ne l'étaient pas, ont mené dans l'Ouest de la France durant dix-huit ans une action multidirectionnelle. Elle fut de toutes les luttes de l'époque : la " guerre scolaire " particulièrement vive dans cette région ; les problèmes de la sexualité ; l'œcuménisme ; la " guerre froide ", la décolonisation de l'Indochine et la guerre d'Algérie qui refusait de dire son nom, mais elle fut aussi à l'origine d'une Université populaire de théologie, formation jusque-là réservée aux futurs prêtres et aux clercs, d'une recherche liturgique et de Communautés de base.
L'immédiat après-guerre fut en France une période d'effervescence apostolique. Il fallait surmonter la crise morale que le peuple français avait connue à la suite de la débâcle de juin 1940 et des quatre années d'occupation, avec toutes les compromissions qui en étaient nées, notamment de la part de l'Eglise. Il fallait reconstruire le pays, mais aussi la conscience nationale. L'Eglise avait à se ressaisir. Sur la lancée du cardinal Suhard, qui avait créé la Mission de France en 1941 et la Mission de Paris en 1943, un renouveau apostolique vit alors le jour dont certaines initiatives dépassèrent les frontières comme ce fut le cas des prêtres-ouvriers. D'autres moins connues eurent un essor local dont l'impact reste encore à découvrir, comme le " Cercle Jean XXIII ". Ce cercle est né de la volonté d'une poignée de chrétiens de Nantes et de ses environs, conscients du décalage qui existait dans cette ville et cette région entre le visage institutionnel de l'Eglise et la société française en pleine transformation. Ce Cercle prit le nom de " Jean XXIII ", nom du pape qui suscita pendant les quelques années de son pontificat (1958-1963) un véritable espoir : l'annonce d'un concile (le 25 janvier 1959), puis la réalisation de Vatican II (automnes 1962, 1963, 1964 et 1965). Ces chrétiens auxquels se sont vite agrégés sur le terrain d'autres militants qui ne l'étaient pas, ont mené dans l'Ouest de la France durant dix-huit ans une action multidirectionnelle. Elle fut de toutes les luttes de l'époque : la " guerre scolaire " particulièrement vive dans cette région ; les problèmes de la sexualité ; l'œcuménisme ; la " guerre froide ", la décolonisation de l'Indochine et la guerre d'Algérie qui refusait de dire son nom, mais elle fut aussi à l'origine d'une Université populaire de théologie, formation jusque-là réservée aux futurs prêtres et aux clercs, d'une recherche liturgique et de Communautés de base.