Censure et cinéma dans la France des Trente Glorieuses

Par : Frédéric Hervé

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  • Nombre de pages543
  • PrésentationBroché
  • Poids0.78 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,9 cm
  • ISBN978-2-36942-040-8
  • EAN9782369420408
  • Date de parution19/03/2015
  • CollectionHistoire et cinéma
  • ÉditeurNouveau Monde
  • PréfacierPascal Ory

Résumé

Entre 1945 et 1975, presque 3000 longs-métrages furent interdits aux mineurs. Cette étude met en lumière la réalité de la censure en combinant trois approches complémentaires : l'analyse des réquisitoires des censeurs et celle des plaidoyers des auteurs, l'analyse statistique et, enfin, l'analyse filmique des œuvres elles-mêmes. L'histoire de la Commission de contrôle des films est ici retracée, depuis la Libération jusqu'à la proclamation de la fin de la censure par Valéry Giscard d'Estaing suivie de l'instauration du classement X, en passant par la sévère réforme mise en oeuvre en 1961 par les gaullistes.
A cette époque, les jeunes, plus nombreux, changent. Et l'inquiétude qu'ils suscitent croît. Confrontés aux rigueurs de la censure, les cinéastes élaborent des ripostes originales, protéiformes et, parfois, efficaces. Jusqu'au milieu des années 1960, la transgression n'était le fait que de francs-tireurs. Par la suite, elle est devenue la réponse industrielle de la profession à la baisse de la fréquentation pour, finalement, se dissoudre dans la banalisation.
Sexualité, violence, politique, questions sociétales : ce livre balaie l'ensemble des représentations, coproduites par les censeurs et les cinéastes, dont s'est nourrie la jeunesse des Trente Glorieuses. Minutieuse analyse des dossiers de la Commission de contrôle, travail d'historien tranchant avec les précédents travaux de juristes. Cet ouvrage fait resurgir des affaires significatives autour d'oeuvres laissées de côté par l'histoire de l'art, mais que l'histoire de la société française ne saurait ignorer (Clochemerle, La Jument verte ; les films de Rivette, etc.).
Plusieurs correspondances croustillantes sont mises en lumière, notamment celle de José Bénazéraf.
Entre 1945 et 1975, presque 3000 longs-métrages furent interdits aux mineurs. Cette étude met en lumière la réalité de la censure en combinant trois approches complémentaires : l'analyse des réquisitoires des censeurs et celle des plaidoyers des auteurs, l'analyse statistique et, enfin, l'analyse filmique des œuvres elles-mêmes. L'histoire de la Commission de contrôle des films est ici retracée, depuis la Libération jusqu'à la proclamation de la fin de la censure par Valéry Giscard d'Estaing suivie de l'instauration du classement X, en passant par la sévère réforme mise en oeuvre en 1961 par les gaullistes.
A cette époque, les jeunes, plus nombreux, changent. Et l'inquiétude qu'ils suscitent croît. Confrontés aux rigueurs de la censure, les cinéastes élaborent des ripostes originales, protéiformes et, parfois, efficaces. Jusqu'au milieu des années 1960, la transgression n'était le fait que de francs-tireurs. Par la suite, elle est devenue la réponse industrielle de la profession à la baisse de la fréquentation pour, finalement, se dissoudre dans la banalisation.
Sexualité, violence, politique, questions sociétales : ce livre balaie l'ensemble des représentations, coproduites par les censeurs et les cinéastes, dont s'est nourrie la jeunesse des Trente Glorieuses. Minutieuse analyse des dossiers de la Commission de contrôle, travail d'historien tranchant avec les précédents travaux de juristes. Cet ouvrage fait resurgir des affaires significatives autour d'oeuvres laissées de côté par l'histoire de l'art, mais que l'histoire de la société française ne saurait ignorer (Clochemerle, La Jument verte ; les films de Rivette, etc.).
Plusieurs correspondances croustillantes sont mises en lumière, notamment celle de José Bénazéraf.