Prix du roman News
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-07-271614-0
  • EAN9782072716140
  • Date de parution18/05/2017
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n'est pas la vôtre, hélas. C'est pourtant de ce double fictif que Christophe -pseudo KissChris - va tomber amoureux. En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d'une femme qui ne veut pas renoncer au désir.
Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n'est pas la vôtre, hélas. C'est pourtant de ce double fictif que Christophe -pseudo KissChris - va tomber amoureux. En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d'une femme qui ne veut pas renoncer au désir.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Thomas C.Decitre Ecully
4/5
LE ROMAN DU MIROIR
Celle que vous croyez, est le neuvième roman de Camille Laurens. Il est publié aux éditions Gallimard. La littérature de Camille Laurens est sinueuse, elle piège : elle dédale. Son œuvre est un miroir. Et nous lisons ces livres comme nous lirions nos vies, comme nous les écririons si… : Si sans censure, nous nous livrions ; si nous avions du courage ; si nous étions lucides. Camille Laurens se donne en pâture dans ses romans – autofictions ? Qu’importe – : elle se donne, elle s’offre, se cède se solde, s’expose, dans ses romans se romance. Toujours honnête. Elle joue et joue et joue quitte à se perdre, quitte à nous perdre, nous lecteurs, dans les méandres de ses textes où le réel chatouille la fiction, où la fiction devient l’un des réels possibles : une réalité à a(d)venir. A l’instar de Delphine de Vigan, dans son dernier roman, son Renaudot D’après une histoire vraie, Camille Laurens interroge sans cesse notre rapport au réel : jusqu’où sommes nous prêts à croire, un livre une histoire, quand ce livre cette histoire sont estampillés vrais, sur la couverture, le résumé, dans la presse, les entretiens… Dans ce roman-ci, Celle que vous croyez, que l’on pourrait aussi pompeusement intituler Les liaisons dangereuses au XXIe siècle, Claire Millecam, professeur de littérature comparée à la fac, flique sur Facebook l’amant qui la délaisse. Quarante-huit ans, divorcée, blonde, deux enfants, Claire tombe dans les bras de Jo, coureur machiste égoïste dilettante : homme. Il profite Jo des abandons de Claire. Sur Facebook donc, elle se crée un faux profil : Claire Antunès, vingt-quatre ans, célibataire, brune, étudiante. Pour l’approcher, le sentir, le pister, elle ajoute en ami Chris, pote de biture de Jo, photographe. Et tout dérape. Claire Millecam s’enfonce, et fonce, son pauvre cœur, dont plus personne ne se sert, à la main, criant à la ronde, à Chris, au monde : « Aimez-moi ! Aimez-moi ! ». Tombe amoureuse bien sûr, avant tout et comme tout le monde, de l’amour qu’on lui donne enfin. La passion des premiers moments que lui offre cet homme, ou plutôt qu’offre cet homme cette femme qu’elle n’est pas, à la fois la comble et l’abat. Elle ne fait rien : aime et désire simplement. Attendant redoutant le pire, le mur à venir. Vivre l’amour sans pouvoir se montrer. Mais Claire a cinquante ans. Comment rester femme, rester désirable dans les yeux de l’homme, celui qui trie, qui décide, remise à la cave les mémères à la date de validité dépassée. Alors désirer encore est-il suffisant, quand que les journalistes (des hommes sûrement) reproche à Madonna, cinquante-sept ans, de « vouloir continuer à exister »… Les propos, oui, sont crus : dérangeants. Assènent en quelques mots bien alignés, des vérités, des-qui font peur, des-qui alarment. Assomment les femmes, condamnent les hommes. Ce roman est, en filigrane, un procès, dont voici la sentence : « La différence , c’est que tous les hommes ont un avenir. Toujours. Un à-venir. UN avenir sans nous. Les hommes meurent plus jeunes. Peut-être. Mais ils vivent plus longtemps. J’ai lu que sur les sites de rencontres, la frontière entre quarante-neuf et cinquante ans est pour les femmes le gouffre où elles s’abîment. À quarante-neuf ans, elles ont en moyenne quarante visites par semaine, à cinquante ans elles n’en ont plus que trois. Et pourtant, rien n’a changé, elles sont les mêmes, avec un an de plus. Vous connaissez le sketch, de je ne sais plus qui, sur la date de péremption des boîtes de conserve : » À consommer jusqu’au 25 mars 2014. Mais qu’est-ce qui se passe donc au fond de cette boîte dans la nuit du 25 au 26 ? » Nous les femmes, nous sommes toutes des boîtes de conserve. Du jour au lendemain, impropres à la consommation. » En tant que lecteur, ce livre est un choc. Et en tant qu’homme, c’est un tremblement de terre. Camille Laurens garde ouverts, le temps de la lecture, et pour toujours après ça, les yeux des hommes sur une société des genres qui, bien que moins phallocentrée : axée autour et pensée pour le désir de l’homme, qu’il y a quelques années, est toujours vécue, subie par certaines femmes comme profondément injuste et inégalitaire. Pour conclure et ouvrir une autre porte, Celle que vous croyez, est l’exemple même du titre qui induit en erreur. Vous pensiez avoir tout compris ? Oui, mais. Cette histoire, non, n’est pas celle que vous croyez. Ce n’est pas celle-ci qu’il faut croire. Dans ce roman les histoires sont multiples, et le jeu des miroirs aussi. Camille Laurens se cache derrière ses personnages, derrière Claire Millecam, jusque dans son propre nom. Alors qui croire. Qui sont ces gens. Et qui sommes nous ? Prenez garde, mes amis, à la réalité, ou à la fiction : c’est selon. Critique à retrouver sur https://debordements.wordpress.com/
Celle que vous croyez, est le neuvième roman de Camille Laurens. Il est publié aux éditions Gallimard. La littérature de Camille Laurens est sinueuse, elle piège : elle dédale. Son œuvre est un miroir. Et nous lisons ces livres comme nous lirions nos vies, comme nous les écririons si… : Si sans censure, nous nous livrions ; si nous avions du courage ; si nous étions lucides. Camille Laurens se donne en pâture dans ses romans – autofictions ? Qu’importe – : elle se donne, elle s’offre, se cède se solde, s’expose, dans ses romans se romance. Toujours honnête. Elle joue et joue et joue quitte à se perdre, quitte à nous perdre, nous lecteurs, dans les méandres de ses textes où le réel chatouille la fiction, où la fiction devient l’un des réels possibles : une réalité à a(d)venir. A l’instar de Delphine de Vigan, dans son dernier roman, son Renaudot D’après une histoire vraie, Camille Laurens interroge sans cesse notre rapport au réel : jusqu’où sommes nous prêts à croire, un livre une histoire, quand ce livre cette histoire sont estampillés vrais, sur la couverture, le résumé, dans la presse, les entretiens… Dans ce roman-ci, Celle que vous croyez, que l’on pourrait aussi pompeusement intituler Les liaisons dangereuses au XXIe siècle, Claire Millecam, professeur de littérature comparée à la fac, flique sur Facebook l’amant qui la délaisse. Quarante-huit ans, divorcée, blonde, deux enfants, Claire tombe dans les bras de Jo, coureur machiste égoïste dilettante : homme. Il profite Jo des abandons de Claire. Sur Facebook donc, elle se crée un faux profil : Claire Antunès, vingt-quatre ans, célibataire, brune, étudiante. Pour l’approcher, le sentir, le pister, elle ajoute en ami Chris, pote de biture de Jo, photographe. Et tout dérape. Claire Millecam s’enfonce, et fonce, son pauvre cœur, dont plus personne ne se sert, à la main, criant à la ronde, à Chris, au monde : « Aimez-moi ! Aimez-moi ! ». Tombe amoureuse bien sûr, avant tout et comme tout le monde, de l’amour qu’on lui donne enfin. La passion des premiers moments que lui offre cet homme, ou plutôt qu’offre cet homme cette femme qu’elle n’est pas, à la fois la comble et l’abat. Elle ne fait rien : aime et désire simplement. Attendant redoutant le pire, le mur à venir. Vivre l’amour sans pouvoir se montrer. Mais Claire a cinquante ans. Comment rester femme, rester désirable dans les yeux de l’homme, celui qui trie, qui décide, remise à la cave les mémères à la date de validité dépassée. Alors désirer encore est-il suffisant, quand que les journalistes (des hommes sûrement) reproche à Madonna, cinquante-sept ans, de « vouloir continuer à exister »… Les propos, oui, sont crus : dérangeants. Assènent en quelques mots bien alignés, des vérités, des-qui font peur, des-qui alarment. Assomment les femmes, condamnent les hommes. Ce roman est, en filigrane, un procès, dont voici la sentence : « La différence , c’est que tous les hommes ont un avenir. Toujours. Un à-venir. UN avenir sans nous. Les hommes meurent plus jeunes. Peut-être. Mais ils vivent plus longtemps. J’ai lu que sur les sites de rencontres, la frontière entre quarante-neuf et cinquante ans est pour les femmes le gouffre où elles s’abîment. À quarante-neuf ans, elles ont en moyenne quarante visites par semaine, à cinquante ans elles n’en ont plus que trois. Et pourtant, rien n’a changé, elles sont les mêmes, avec un an de plus. Vous connaissez le sketch, de je ne sais plus qui, sur la date de péremption des boîtes de conserve : » À consommer jusqu’au 25 mars 2014. Mais qu’est-ce qui se passe donc au fond de cette boîte dans la nuit du 25 au 26 ? » Nous les femmes, nous sommes toutes des boîtes de conserve. Du jour au lendemain, impropres à la consommation. » En tant que lecteur, ce livre est un choc. Et en tant qu’homme, c’est un tremblement de terre. Camille Laurens garde ouverts, le temps de la lecture, et pour toujours après ça, les yeux des hommes sur une société des genres qui, bien que moins phallocentrée : axée autour et pensée pour le désir de l’homme, qu’il y a quelques années, est toujours vécue, subie par certaines femmes comme profondément injuste et inégalitaire. Pour conclure et ouvrir une autre porte, Celle que vous croyez, est l’exemple même du titre qui induit en erreur. Vous pensiez avoir tout compris ? Oui, mais. Cette histoire, non, n’est pas celle que vous croyez. Ce n’est pas celle-ci qu’il faut croire. Dans ce roman les histoires sont multiples, et le jeu des miroirs aussi. Camille Laurens se cache derrière ses personnages, derrière Claire Millecam, jusque dans son propre nom. Alors qui croire. Qui sont ces gens. Et qui sommes nous ? Prenez garde, mes amis, à la réalité, ou à la fiction : c’est selon. Critique à retrouver sur https://debordements.wordpress.com/

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
2/5
Face aux diktats masculins, le devenir de la femme à l'approche de la cinquantaine
C’est après avoir lu de nombreuses critiques concernant ce livre que je l’ai pris à la bibliothèque. Une fois ce court roman terminé, je reste mitigée quant à ce que je ressens. Bien que le thème soit intéressant, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ni que j’ai aimé… Ce roman traite des sentiments amoureux, du désir et de la sexualité de la femme à l’approche de la cinquantaine. Il dénonce aussi l’inégalité qui est faite entre l’homme et la femme, dans la vie familiale, professionnelle et au sein de notre société, ainsi que du regard des hommes sur les femmes passés la cinquantaine... "Les hommes mûrissent et les femmes vieillissent". A travers son héroïne qui se cache derrière un faux profil sur un réseau social et s’invente une vie, et entre réel, virtuel et imaginaire, l’auteure joue avec les mots et sème le doute et le trouble dans l’esprit du lecteur. A vous de juger…
C’est après avoir lu de nombreuses critiques concernant ce livre que je l’ai pris à la bibliothèque. Une fois ce court roman terminé, je reste mitigée quant à ce que je ressens. Bien que le thème soit intéressant, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ni que j’ai aimé… Ce roman traite des sentiments amoureux, du désir et de la sexualité de la femme à l’approche de la cinquantaine. Il dénonce aussi l’inégalité qui est faite entre l’homme et la femme, dans la vie familiale, professionnelle et au sein de notre société, ainsi que du regard des hommes sur les femmes passés la cinquantaine... "Les hommes mûrissent et les femmes vieillissent". A travers son héroïne qui se cache derrière un faux profil sur un réseau social et s’invente une vie, et entre réel, virtuel et imaginaire, l’auteure joue avec les mots et sème le doute et le trouble dans l’esprit du lecteur. A vous de juger…
Ta promesse
4/5
4/5
Camille Laurens
Grand Format
22,50 €
Ta promesse
4/5
4/5
Camille Laurens
E-book
14,99 €
Fille
4.8/5
4.8/5
Camille Laurens
Poche
9,00 €
Fille
4.8/5
4.8/5
Camille Laurens
E-book
13,99 €
Dans ces bras-là
3/5
Camille Laurens
E-book
8,99 €
Celle que vous croyez
4/5
2/5
Camille Laurens
E-book
7,99 €
Celle que vous croyez
4/5
2/5
Camille Laurens
E-book
7,99 €
Philippe
3/5
3/5
Camille Laurens
Poche
7,60 €
L'Amour, roman
5/5
Camille Laurens
E-book
9,49 €
L'Amour, roman
5/5
Camille Laurens
Poche
9,50 €