Cannibales.. Histoire et bizarreries de l'anthropophagie hier et aujourd'hui
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- Nombre de pages262
- PrésentationBroché
- Poids0.975 kg
- Dimensions19,0 cm × 28,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-86274-737-8
- EAN9782862747378
- Date de parution22/03/2000
- CollectionDocuments
- ÉditeurCherche-Midi (Le)
Résumé
Cannibalisme, anthropophagie, homophagie humaine, autant de synonymes pour désigner l'habitude de manger sans répugnance de la chair humaine. Cette pratique aux motifs nombreux remonte à la nuit des temps et se retrouve à un moment ou à un autre dans toutes les parties du monde sans exception, y compris l'Europe de l'Ouest. Ce qui fit écrire à Voltaire : " Comment des hommes séparés les uns des autres par de si grandes distances ont-ils pu se réunir dans une si horrible coutume ? Faut-il alors croire qu'elle n'est pas absolument aussi opposée à la nature humaine qu'elle le paraît ? " Les dieux de nombreuses mythologies n'ont-ils pas de surcroît montré l'exemple en se dévorant entre eux ou en mangeant leurs propres enfants ? L'époque contemporaine semble offrir une résurgence notoire de cette pratique ancestrale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, partout dans le monde, on signale des cas individuels ou collectifs de cannibalisme. Les raisons sont sensiblement les mêmes que par le passé : cruauté, sauvagerie, plaisir, gourmandise, médecine, vengeance, religiosité, démence, amours déviants, superstitions, nécessité vitale, etc. Quelles que soient les motivations qui ont poussé et continuent à pousser les hommes au cannibalisme, force est de constater que chaque peuple qui s'est livré à cette pratique a eu ses " recettes gastronomiques " destinées à mettre en exergue les goûts et les saveurs particulières de la viande humaine. Sexe, âge, parties corporelles destinées à la consommation sont pris en considération. Crue, saignante ou bien cuite, rôtie ou bouillie, grasse ou maigre, la chair humaine est préparée avec soin, car les cannibales se sont toujours attachés non seulement à la préparation et à l'assaisonnement mais également au service et à la présentation de leurs victuailles humaines. Là se tient peut-être la vraie différence et la supériorité de l'homme cannibale sur la bête carnivore.
Cannibalisme, anthropophagie, homophagie humaine, autant de synonymes pour désigner l'habitude de manger sans répugnance de la chair humaine. Cette pratique aux motifs nombreux remonte à la nuit des temps et se retrouve à un moment ou à un autre dans toutes les parties du monde sans exception, y compris l'Europe de l'Ouest. Ce qui fit écrire à Voltaire : " Comment des hommes séparés les uns des autres par de si grandes distances ont-ils pu se réunir dans une si horrible coutume ? Faut-il alors croire qu'elle n'est pas absolument aussi opposée à la nature humaine qu'elle le paraît ? " Les dieux de nombreuses mythologies n'ont-ils pas de surcroît montré l'exemple en se dévorant entre eux ou en mangeant leurs propres enfants ? L'époque contemporaine semble offrir une résurgence notoire de cette pratique ancestrale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, partout dans le monde, on signale des cas individuels ou collectifs de cannibalisme. Les raisons sont sensiblement les mêmes que par le passé : cruauté, sauvagerie, plaisir, gourmandise, médecine, vengeance, religiosité, démence, amours déviants, superstitions, nécessité vitale, etc. Quelles que soient les motivations qui ont poussé et continuent à pousser les hommes au cannibalisme, force est de constater que chaque peuple qui s'est livré à cette pratique a eu ses " recettes gastronomiques " destinées à mettre en exergue les goûts et les saveurs particulières de la viande humaine. Sexe, âge, parties corporelles destinées à la consommation sont pris en considération. Crue, saignante ou bien cuite, rôtie ou bouillie, grasse ou maigre, la chair humaine est préparée avec soin, car les cannibales se sont toujours attachés non seulement à la préparation et à l'assaisonnement mais également au service et à la présentation de leurs victuailles humaines. Là se tient peut-être la vraie différence et la supériorité de l'homme cannibale sur la bête carnivore.