Cameroun. Plaidoyer pour le patriote martyr Ruben Um Nyobè

Par : Ndong-Lolog Wonyu II
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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-85802-886-9
  • EAN9782858028863
  • Date de parution01/06/1988
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJ.-P. Nyunai

Résumé

En 1958 fut exécuté le Père de l'indépendance camerounaise : Ruben Um Nyobe. Depuis cette date et jusqu'au 6 Novembre 1982, son nom a été totalement banni des conversations, interdit de citation dans les journaux paraissant à l'intérieur du pays — ce pays pour lequel pourtant il se sacrifia corps et âme. Après le 6 Novembre 1982, un certain "dégel" s'est manifesté. Les jeunes ont commencé à voir sa photo sur quelques livres et journaux ; mais pas encore sa biographie complète montrant l'itinéraire qu'il avait choisi dès 1945.
L'essai présenté ici a pour finalité de combler ce vide et dans la mesure où l'auteur n'est pas le seul à témoigner — ayant compulsé plusieurs ouvrages et rencontré certains survivants (même ses opposants politiques) — il présente au public une somme objective de renseignements sur l'homme, son oeuvre, et son martyre. D'ailleurs, on y appréciera plutôt l'humanisme du héros que son "communisme". En tout cas, son patriotisme se lira à chaque ligne.
Mais il y a aussi une autre finalité à cet ouvrage : la dette morale que l'auteur a lui-même contractée envers le héros martyr, après qu'Um Nyobè l'eut ainsi apostrophé ce jour d'Avril 1955 à Ebonsi, en pays Eton, devant Bot Ba Njock Marcel, Njall Mbock Moïse, et Belibi Otto : "Wonyu ! Sais-tu qui peut écrire l'Histoire ? "
En 1958 fut exécuté le Père de l'indépendance camerounaise : Ruben Um Nyobe. Depuis cette date et jusqu'au 6 Novembre 1982, son nom a été totalement banni des conversations, interdit de citation dans les journaux paraissant à l'intérieur du pays — ce pays pour lequel pourtant il se sacrifia corps et âme. Après le 6 Novembre 1982, un certain "dégel" s'est manifesté. Les jeunes ont commencé à voir sa photo sur quelques livres et journaux ; mais pas encore sa biographie complète montrant l'itinéraire qu'il avait choisi dès 1945.
L'essai présenté ici a pour finalité de combler ce vide et dans la mesure où l'auteur n'est pas le seul à témoigner — ayant compulsé plusieurs ouvrages et rencontré certains survivants (même ses opposants politiques) — il présente au public une somme objective de renseignements sur l'homme, son oeuvre, et son martyre. D'ailleurs, on y appréciera plutôt l'humanisme du héros que son "communisme". En tout cas, son patriotisme se lira à chaque ligne.
Mais il y a aussi une autre finalité à cet ouvrage : la dette morale que l'auteur a lui-même contractée envers le héros martyr, après qu'Um Nyobè l'eut ainsi apostrophé ce jour d'Avril 1955 à Ebonsi, en pays Eton, devant Bot Ba Njock Marcel, Njall Mbock Moïse, et Belibi Otto : "Wonyu ! Sais-tu qui peut écrire l'Histoire ? "