C’est moi qui éteins les lumières, qui fais le ménage, le goûter des enfants, la cuisine, les réceptions, le ménage encore, les courses, le ménage toujours… Le cadre exotique pour le lecteur français – la communauté arménienne en Iran dans les années 1970 – ne suffit pas à tromper l’ennui et la banalité des propos.
Clarisse, mère au foyer d’Armen, un adolescent intelligent, drôle et obéissant, et de jumelles, Arsineh et Armineh, intelligentes, drôles et… obéissantes, est la narratrice de leur quotidien dans un quartier préservé d’Abadan. Son mari, Artosh, remplit tout à fait son rôle de maître de maison : ronchon juste ce qu’il faut, il travaille à la très paternaliste Compagnie de raffinerie – qui leur fournit maison, jardinier, réparateur et ramassage scolaire – et trouve normal que sa femme se démène sans compter. Il se passionne pour les échecs, mais il a bien un défaut : il s’intéresse à la politique ! Surtout avant la révolution iranienne en 1979, le peuple ne doit en aucun cas prendre part aux questions d’ordre public, sous peine de s’attirer des ennuis.
Bon nombre de personnages, comme la mère et la sœur de Clarisse, les voisins et leur marmaille, le commerçant du coin et la femme de ménage, agrémentent le récit de situations stéréotypées et prévisibles.
Malgré l’apparence paisible, on croit au bouleversement quand de nouveaux voisins arrivent, mais pas d’inquiétude ! Si Clarisse éprouve une attirance pour Émile, elle ne passera jamais le cap de l’adultère. L’intrigue extra-conjugale est lissée au point qu’il ne se passe rien de particulier chez Clarisse lorsqu’Émile lui déclare en aimer une autre.
Et la rencontre avec Madame Nourohalli, une Iranienne secrétaire et féministe, ne transcende pas non plus la vie de Clarisse, femme soumise qu’on garde à la maison pour nettoyer, cuisiner et ranger. Le potentiel était énorme, car Zoyâ Pirzâd aurait pu faire de Clarisse une femme qui s’émancipe, en quête de liberté et de plaisirs.
C’est moi qui éteins les lumières, qui fais le ménage, le goûter des enfants, la cuisine, les réceptions, le ménage encore, les courses, le ménage toujours… Le cadre exotique pour le lecteur français – la communauté arménienne en Iran dans les années 1970 – ne suffit pas à tromper l’ennui et la banalité des propos.
Clarisse, mère au foyer d’Armen, un adolescent intelligent, drôle et obéissant, et de jumelles, Arsineh et Armineh, intelligentes, drôles et… obéissantes, est la narratrice de leur quotidien dans un quartier préservé d’Abadan. Son mari, Artosh, remplit tout à fait son rôle de maître de maison : ronchon juste ce qu’il faut, il travaille à la très paternaliste Compagnie de raffinerie – qui leur fournit maison, jardinier, réparateur et ramassage scolaire – et trouve normal que sa femme se démène sans compter. Il se passionne pour les échecs, mais il a bien un défaut : il s’intéresse à la politique ! Surtout avant la révolution iranienne en 1979, le peuple ne doit en aucun cas prendre part aux questions d’ordre public, sous peine de s’attirer des ennuis.
Bon nombre de personnages, comme la mère et la sœur de Clarisse, les voisins et leur marmaille, le commerçant du coin et la femme de ménage, agrémentent le récit de situations stéréotypées et prévisibles.
Malgré l’apparence paisible, on croit au bouleversement quand de nouveaux voisins arrivent, mais pas d’inquiétude ! Si Clarisse éprouve une attirance pour Émile, elle ne passera jamais le cap de l’adultère. L’intrigue extra-conjugale est lissée au point qu’il ne se passe rien de particulier chez Clarisse lorsqu’Émile lui déclare en aimer une autre.
Et la rencontre avec Madame Nourohalli, une Iranienne secrétaire et féministe, ne transcende pas non plus la vie de Clarisse, femme soumise qu’on garde à la maison pour nettoyer, cuisiner et ranger. Le potentiel était énorme, car Zoyâ Pirzâd aurait pu faire de Clarisse une femme qui s’émancipe, en quête de liberté et de plaisirs.