C. S. Peirce et le pragmatisme
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- Nombre de pages124
- PrésentationBroché
- Poids0.085 kg
- Dimensions11,5 cm × 17,7 cm × 1,0 cm
- ISBN2-13-045781-9
- EAN9782130457817
- Date de parution01/11/1993
- CollectionPhilosophies
- ÉditeurPUF
Résumé
Pionnier en maints domaines de la logique et de la philosophie - de la connaissance, du langage, des mathématiques, de la psychologie -, Peirce (1839-1914) est surtout connu pour ses travaux en sémiotique. C'est aussi le fondateur du pragmatisme, l'un des courants philosophiques majeurs des fin XIXe et début XXe siècles. Mais ce pragmatisme est encore méconnu, et trop souvent associé aux deux autres théoriciens classiques du mouvement, William James et John Dewey. Pourtant, à son époque déjà, Peirce l'avait rebaptisé " pragmaticisme ", pour se démarquer de la lecture à son goût trop matérialiste, utilitariste et moralisatrice de ses sectateurs. Pour lui, le pragmatisme s'entendait surtout non comme une doctrine, mais comme une méthode de clarification conceptuelle, reposant sur une interprétation sémantique et sémiotique de la logique, qui devait, une fois éliminés les faux problèmes de la métaphysique, ouvrir à une nouvelle conception de l'enquête scientifique, de la signification et de la connaissance, au service d'une métaphysique scientifique et réaliste, fortement inspirée de Duns Scot. Le but de cet ouvrage est de dégager trois caractéristiques majeures du pragmatisme peircien : thérapeutique, méthode philosophique de " manipulation des signes ", méthode scientifique de fixation des croyances vraies. Là résident la spécificité, l'originalité et la fécondité du pragmatisme peircien, qui interdisent de le confondre avec celui de James ou de Dewey, comme avec le néo-pragmatisme contemporain (R. Rorty).
Pionnier en maints domaines de la logique et de la philosophie - de la connaissance, du langage, des mathématiques, de la psychologie -, Peirce (1839-1914) est surtout connu pour ses travaux en sémiotique. C'est aussi le fondateur du pragmatisme, l'un des courants philosophiques majeurs des fin XIXe et début XXe siècles. Mais ce pragmatisme est encore méconnu, et trop souvent associé aux deux autres théoriciens classiques du mouvement, William James et John Dewey. Pourtant, à son époque déjà, Peirce l'avait rebaptisé " pragmaticisme ", pour se démarquer de la lecture à son goût trop matérialiste, utilitariste et moralisatrice de ses sectateurs. Pour lui, le pragmatisme s'entendait surtout non comme une doctrine, mais comme une méthode de clarification conceptuelle, reposant sur une interprétation sémantique et sémiotique de la logique, qui devait, une fois éliminés les faux problèmes de la métaphysique, ouvrir à une nouvelle conception de l'enquête scientifique, de la signification et de la connaissance, au service d'une métaphysique scientifique et réaliste, fortement inspirée de Duns Scot. Le but de cet ouvrage est de dégager trois caractéristiques majeures du pragmatisme peircien : thérapeutique, méthode philosophique de " manipulation des signes ", méthode scientifique de fixation des croyances vraies. Là résident la spécificité, l'originalité et la fécondité du pragmatisme peircien, qui interdisent de le confondre avec celui de James ou de Dewey, comme avec le néo-pragmatisme contemporain (R. Rorty).