Brusque chagrin

Par : Philippe Meyer

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  • Nombre de pages214
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-87706-566-9
  • EAN9782877065665
  • Date de parution24/08/2005
  • ÉditeurFallois (Editions de)

Résumé

Aux yeux du monde, François, le héros de Brusque Chagrin, mène une vie en tout point normale : il travaille beaucoup, prend la parole dans des colloques, voyage fréquemment, donne des consultations, écrit des livres, est invité à participer à des débats télévisés, nourrit de bonnes relations avec de nombreux collègues et peut s'appuyer en toutes circonstances sur l'amitié fraternelle qu'il a nouée avec Vincent pendant leurs années de collège... Derrière cette apparence François est un forcené en proie à une furie amoureuse, consumé par une passion d'autant plus forte qu'elle a pris dès le premier jour le tour fatal des passions imaginaires. De ces passions dans lesquelles toutes les rebuffades sont retournées et acceptées, où le patient est à la fois le procureur et l'avocat de son amour, et où tout ce qui devrait l'éloigner de l'aventure mal engagée et sans espoir dans laquelle il s'est lancé, en renforce encore le besoin. L'Amour, c'est offrir quelque chose que l'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas " : la sentence lapidaire de Jacques Lacan aurait pu servir d'exergue à ce roman où l'ivresse amoureuse, ni condamnée, ni excusée, est seulement exposée dans son universelle et pitoyable nudité. Comme un miroir grossissant, peut-être, mais comme un miroir.
Aux yeux du monde, François, le héros de Brusque Chagrin, mène une vie en tout point normale : il travaille beaucoup, prend la parole dans des colloques, voyage fréquemment, donne des consultations, écrit des livres, est invité à participer à des débats télévisés, nourrit de bonnes relations avec de nombreux collègues et peut s'appuyer en toutes circonstances sur l'amitié fraternelle qu'il a nouée avec Vincent pendant leurs années de collège... Derrière cette apparence François est un forcené en proie à une furie amoureuse, consumé par une passion d'autant plus forte qu'elle a pris dès le premier jour le tour fatal des passions imaginaires. De ces passions dans lesquelles toutes les rebuffades sont retournées et acceptées, où le patient est à la fois le procureur et l'avocat de son amour, et où tout ce qui devrait l'éloigner de l'aventure mal engagée et sans espoir dans laquelle il s'est lancé, en renforce encore le besoin. L'Amour, c'est offrir quelque chose que l'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas " : la sentence lapidaire de Jacques Lacan aurait pu servir d'exergue à ce roman où l'ivresse amoureuse, ni condamnée, ni excusée, est seulement exposée dans son universelle et pitoyable nudité. Comme un miroir grossissant, peut-être, mais comme un miroir.