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Boris Zaborov. Peindre la mémoire

Par : Valérie Dupont-Aignan, Pascal Bonafoux
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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1 kg
  • Dimensions22,0 cm × 28,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-35404-119-9
  • EAN9782354041199
  • Date de parution24/06/2025
  • ÉditeurIllustria

Résumé

Boris Zaborov naît le 16 octobre 1935 à Minsk, capitale de la Biélorussie alors l'une des républiques de l'URSS. Après des études à l'Académie des Beaux-Arts de Léningrad et à l'Institut Suriakov de Moscou dont il est diplômé avec la qualité de scénographe, il revient dans sa ville natale en 1961. S'il peut y gagner sa vie grâce à l'illustration de livres, son ambition, "? devenir peintre, faire des tableaux ? " y est contrecarrée.
"? J'accumulais le désespoir, l'exaspération, et enfin la peur de me perdre à tout jamais.? " Il fait le choix de l'exil avec sa famille en 1980. "? C'est ainsi qu'en mai 1981, je me retrouvais sur le quai de la gare du Nord à Paris.? " Deux ans plus tard, c'est la galerie Claude Bernard qui expose ses peintures. Dans ses dessins comme dans ses toiles - dont certaines de grandes dimensions - avec les photographies anciennes d'hommes, de femmes, d'enfants dont on ne sait plus rien, Boris Zaborov impose leurs présences.
Depuis cette première exposition en 1983, nombreux ont été les collectionneurs et les musées qui ont reconnu la singularité de l'oeuvre qu'il a conçue à Paris. En 2008, comme aucun autre artiste vivant ne l'a été depuis Marc Chagall, son autoportrait "L'Artiste et son modèle", est accueilli à la Galerie des Offices de Florence dans la prestigieuse collection d'autoportraits créée au xviie siècle. Cette institution a accepté le prêt exceptionnel de cette oeuvre à la Maison Caillebotte.
Chevalier des Arts et des lettres, membre honoraire de l'Académie des Beaux-Arts de Moscou, a été invité à prendre place dans l'Académie des Arts du Dessin de Florence. La présidente de cette académie y accueillait Boris Zaborov en 2018 par ces mots ? : "? Autour de lui, les grands collègues du passé lui tiennent idéalement compagnie ? : Masaccio, Michelangelo, Pontormo, Cellini, Vasari... pour la plupart, comme lui, maîtres du pinceau et de la plume, artistes et écrivains, et comme lui protagonistes d'un humanisme immortel.? " A la suite d'une première exposition rétrospective présentée au musée Mathildehöhe de Darmstadt en 1985, le Palais de Tokyo en propose une nouvelle dimension en 1989 à Paris.
Il a été exposé à New York comme à Tokyo, à Amsterdam comme à Vérone... Près de quarante ans plus tard, la Maison Caillebotte lui rend hommage par la présentation de tous les aspects de son oeuvre, peintures, sculptures, dessins et estampes. Le commissariat de l'exposition "Boris Zaborov, Peindre la mémoire" a été confié à Pascal Bonafoux, historien de l'art.
Boris Zaborov naît le 16 octobre 1935 à Minsk, capitale de la Biélorussie alors l'une des républiques de l'URSS. Après des études à l'Académie des Beaux-Arts de Léningrad et à l'Institut Suriakov de Moscou dont il est diplômé avec la qualité de scénographe, il revient dans sa ville natale en 1961. S'il peut y gagner sa vie grâce à l'illustration de livres, son ambition, "? devenir peintre, faire des tableaux ? " y est contrecarrée.
"? J'accumulais le désespoir, l'exaspération, et enfin la peur de me perdre à tout jamais.? " Il fait le choix de l'exil avec sa famille en 1980. "? C'est ainsi qu'en mai 1981, je me retrouvais sur le quai de la gare du Nord à Paris.? " Deux ans plus tard, c'est la galerie Claude Bernard qui expose ses peintures. Dans ses dessins comme dans ses toiles - dont certaines de grandes dimensions - avec les photographies anciennes d'hommes, de femmes, d'enfants dont on ne sait plus rien, Boris Zaborov impose leurs présences.
Depuis cette première exposition en 1983, nombreux ont été les collectionneurs et les musées qui ont reconnu la singularité de l'oeuvre qu'il a conçue à Paris. En 2008, comme aucun autre artiste vivant ne l'a été depuis Marc Chagall, son autoportrait "L'Artiste et son modèle", est accueilli à la Galerie des Offices de Florence dans la prestigieuse collection d'autoportraits créée au xviie siècle. Cette institution a accepté le prêt exceptionnel de cette oeuvre à la Maison Caillebotte.
Chevalier des Arts et des lettres, membre honoraire de l'Académie des Beaux-Arts de Moscou, a été invité à prendre place dans l'Académie des Arts du Dessin de Florence. La présidente de cette académie y accueillait Boris Zaborov en 2018 par ces mots ? : "? Autour de lui, les grands collègues du passé lui tiennent idéalement compagnie ? : Masaccio, Michelangelo, Pontormo, Cellini, Vasari... pour la plupart, comme lui, maîtres du pinceau et de la plume, artistes et écrivains, et comme lui protagonistes d'un humanisme immortel.? " A la suite d'une première exposition rétrospective présentée au musée Mathildehöhe de Darmstadt en 1985, le Palais de Tokyo en propose une nouvelle dimension en 1989 à Paris.
Il a été exposé à New York comme à Tokyo, à Amsterdam comme à Vérone... Près de quarante ans plus tard, la Maison Caillebotte lui rend hommage par la présentation de tous les aspects de son oeuvre, peintures, sculptures, dessins et estampes. Le commissariat de l'exposition "Boris Zaborov, Peindre la mémoire" a été confié à Pascal Bonafoux, historien de l'art.