Boiter N'Est Pas Pecher. 3eme Edition

Par : Lucien Israël

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  • Nombre de pages316
  • PrésentationBroché
  • Poids0.415 kg
  • Dimensions13,8 cm × 22,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN2-207-23586-6
  • EAN9782207235867
  • Date de parution01/03/1994
  • CollectionL'espace analytique
  • ÉditeurDenoël

Résumé

La psychiatrie de demain sera-t-elle comportementaliste et la psychanalyse réduite à quelques formules répétitives ? A en croire certains, on pourrait aujourd'hui en finir avec l'hystérie, voire avec les névroses, rectifier les conduites et répondre au désir en le saturant d'objets à consommer. Autant dire qu'il faudrait rester sourd aux mots d'amour et de détresse, ceux qui prennent au corps comme ceux qui dérangent l'ordre des choses... Ce qui est au contraire soutenu ici, c'est que la psychanalyse relève d'abord de la tradition orale et qu'il est temps de proposer une conception élargie de la névrose dans la mesure où le pathologique ne dit pas tout d'elle. En croyant apprendre une langue "maternelle ", chacun hérite en effet à son insu des particularités et des inflexions d'un désir parental dont il reste marqué. Ainsi, jusque dans la folie, est-ce le rapport à la parole qui décide de nos destinées. Et pour trouver les voies de son désir, chacun a donc à faire son deuil de l'amour perdu et des promesses de fusion afin de se risquer à aller à la rencontre de l'autre. Cette mise en perspective de l'expérience clinique mène à réinterroger les liens actuels de la psychiatrie et de la psychanalyse, le devenir de l'hystérie, les aléas du transfert, le sort de nos amours et l'avenir de nos théories dans leurs confrontations avec la pratique quotidienne. Et, à chaque fois, la primauté va ici à la parole qui nous éveille à nous-mêmes.
La psychiatrie de demain sera-t-elle comportementaliste et la psychanalyse réduite à quelques formules répétitives ? A en croire certains, on pourrait aujourd'hui en finir avec l'hystérie, voire avec les névroses, rectifier les conduites et répondre au désir en le saturant d'objets à consommer. Autant dire qu'il faudrait rester sourd aux mots d'amour et de détresse, ceux qui prennent au corps comme ceux qui dérangent l'ordre des choses... Ce qui est au contraire soutenu ici, c'est que la psychanalyse relève d'abord de la tradition orale et qu'il est temps de proposer une conception élargie de la névrose dans la mesure où le pathologique ne dit pas tout d'elle. En croyant apprendre une langue "maternelle ", chacun hérite en effet à son insu des particularités et des inflexions d'un désir parental dont il reste marqué. Ainsi, jusque dans la folie, est-ce le rapport à la parole qui décide de nos destinées. Et pour trouver les voies de son désir, chacun a donc à faire son deuil de l'amour perdu et des promesses de fusion afin de se risquer à aller à la rencontre de l'autre. Cette mise en perspective de l'expérience clinique mène à réinterroger les liens actuels de la psychiatrie et de la psychanalyse, le devenir de l'hystérie, les aléas du transfert, le sort de nos amours et l'avenir de nos théories dans leurs confrontations avec la pratique quotidienne. Et, à chaque fois, la primauté va ici à la parole qui nous éveille à nous-mêmes.
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