Au cœur du modernisme des années 20, la poésie de Pau Brasil (le bois brésil, cet arbre dont l’écorce contient un colorant rouge-orange très prisé par les Portugais, fut au XVIe siècle, le seul produit d’exportation de la colonie, jusqu’à lui donner son nom) est née à Paris. Introduit dans l’avant-garde littéraire et artistique parisienne par Blaise Cendrars, Oswald de Andrade rencontre à la librairie d’Adrienne Monnier, Valery Larbaud, Jean Cocteau, Paul Morand, Picasso… avant de rejoindre le Brésil, où il publiera en 1924, à son retour d’Europe, le Manifeste de poésie Bois Brésil ainsi que plusieurs poèmes du présent recueil qui deviendront l’emblème même de l’indépendance esthétique du pays après un siècle d’indépendance politique.
Au cœur du modernisme des années 20, la poésie de Pau Brasil (le bois brésil, cet arbre dont l’écorce contient un colorant rouge-orange très prisé par les Portugais, fut au XVIe siècle, le seul produit d’exportation de la colonie, jusqu’à lui donner son nom) est née à Paris. Introduit dans l’avant-garde littéraire et artistique parisienne par Blaise Cendrars, Oswald de Andrade rencontre à la librairie d’Adrienne Monnier, Valery Larbaud, Jean Cocteau, Paul Morand, Picasso… avant de rejoindre le Brésil, où il publiera en 1924, à son retour d’Europe, le Manifeste de poésie Bois Brésil ainsi que plusieurs poèmes du présent recueil qui deviendront l’emblème même de l’indépendance esthétique du pays après un siècle d’indépendance politique.