Le petit dernier des écuries 619, Bloodmoon, est un récit one shot pour le moins aguicheur qui convoque des références sanglantes et sordides appréciées : entre le jeu vidéo Dead Space et le film de Duncan Jones Moon, cette bande dessinée réalisé par Bones offre une escapade spatiale sanglante s'alignant à merveille avec la ligne éditoriale de notre bon vieux Label.
Sur la Lune, les conditions des travailleurs de l'exploitation minière M-Mining 03 sont difficiles, et les plaisirs bien peu nombreux. Le semblant d'équilibre du quotidien se fracture quand des cadavres affreusement mutilés commencent à être retrouvés. Tous présentent les mêmes signes : une mystérieuse inscription "BM" ainsi que des mutations sanguines pour le moins étranges... Pour son premier fait d'armes, Fred Bones va dans la pure jointure d'un film de série B/Z, que ce soit par le cadre lunaire capitaliste où par son personnage principal, au demeurant peu développé, mais bourrin à souhait.
Reste cependant que malgré un récit convaincant et un coup de crayon sympathique, on peine à s'attacher aux personnages et l'ambition du récit, en particulier à cause de son final bâclé et de sa faible structure narrative. Passé le cap de l'horreur spatiale et de l'aspect anxiogène de cette Lune aux ressources capitalisées, il y a finalement pas grand chose à gratter derrière le vernis lunaire de Bloodmoon.
Le petit dernier des écuries 619, Bloodmoon, est un récit one shot pour le moins aguicheur qui convoque des références sanglantes et sordides appréciées : entre le jeu vidéo Dead Space et le film de Duncan Jones Moon, cette bande dessinée réalisé par Bones offre une escapade spatiale sanglante s'alignant à merveille avec la ligne éditoriale de notre bon vieux Label.
Sur la Lune, les conditions des travailleurs de l'exploitation minière M-Mining 03 sont difficiles, et les plaisirs bien peu nombreux. Le semblant d'équilibre du quotidien se fracture quand des cadavres affreusement mutilés commencent à être retrouvés. Tous présentent les mêmes signes : une mystérieuse inscription "BM" ainsi que des mutations sanguines pour le moins étranges... Pour son premier fait d'armes, Fred Bones va dans la pure jointure d'un film de série B/Z, que ce soit par le cadre lunaire capitaliste où par son personnage principal, au demeurant peu développé, mais bourrin à souhait.
Reste cependant que malgré un récit convaincant et un coup de crayon sympathique, on peine à s'attacher aux personnages et l'ambition du récit, en particulier à cause de son final bâclé et de sa faible structure narrative. Passé le cap de l'horreur spatiale et de l'aspect anxiogène de cette Lune aux ressources capitalisées, il y a finalement pas grand chose à gratter derrière le vernis lunaire de Bloodmoon.