Prix Nobel de Littérature
Bloc-notes. Tome 1, 1952-1957
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- Nombre de pages583
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.355 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-02-012814-4
- EAN9782020128148
- Date de parution01/11/1993
- CollectionPoints. Essais
- ÉditeurSeuil
Résumé
" C'est dans La Table ronde que j'ai inventé le Bloc-notes, pour pouvoir collaborer à chaque numéro. Et dans ce Bloc-notes, je parlais du Maroc. Le directeur, Bourdelle, n'était pas du tout dans ces idées. Il y avait incompatibilité et j'ai compris qu'il valait mieux que je m'en aille. L'Express venait d'être lancé (...) Je leur ai porté ce Bloc-notes. Mais ça a été tout à fait par hasard, comme j'aurais déposé un enfant sous une porte cochère.
Ces premières années ont été pour moi étonnantes. A L'Express, j'avais un public très intelligent. Qui n'était d'ailleurs pas toujours dans mes idées, qui réagissait. J'avais pris beaucoup d'influence, par exemple, dans le groupe d'Esprit. J'étais quelqu'un. Exécré à droite, mais à gauche, mes lecteurs m'apportaient beaucoup et je leur apportais beaucoup. C'était un mariage qui ne pouvait pas durer mais qui a été très heureux ".
François Mauriac
Interview recueillie par Jean-Jacques Brochier
Magazine littéraire, octobre 1968
" C'est dans La Table ronde que j'ai inventé le Bloc-notes, pour pouvoir collaborer à chaque numéro. Et dans ce Bloc-notes, je parlais du Maroc. Le directeur, Bourdelle, n'était pas du tout dans ces idées. Il y avait incompatibilité et j'ai compris qu'il valait mieux que je m'en aille. L'Express venait d'être lancé (...) Je leur ai porté ce Bloc-notes. Mais ça a été tout à fait par hasard, comme j'aurais déposé un enfant sous une porte cochère.
Ces premières années ont été pour moi étonnantes. A L'Express, j'avais un public très intelligent. Qui n'était d'ailleurs pas toujours dans mes idées, qui réagissait. J'avais pris beaucoup d'influence, par exemple, dans le groupe d'Esprit. J'étais quelqu'un. Exécré à droite, mais à gauche, mes lecteurs m'apportaient beaucoup et je leur apportais beaucoup. C'était un mariage qui ne pouvait pas durer mais qui a été très heureux ".
François Mauriac
Interview recueillie par Jean-Jacques Brochier
Magazine littéraire, octobre 1968