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  • Nombre de pages90
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-36914-357-4
  • EAN9782369143574
  • Date de parution02/03/2017
  • CollectionLibretto
  • ÉditeurLibretto

Résumé

Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Dès sa puberté, en pleine guerre de 14, André, fils unique de Loïc et Fernande, se découvre un don très particulier, celui de faire « chanter la chair » – et pas n'importe laquelle. Celle des femmes qui viennent faire la queue à la boucherie Plomeur, dans l'espoir de goûter au plaisir suprême. André assume gaiement et avec talent le devoir conjugal des absents partis sur le front.
Mais l'armistice survient et les maris reviennent. Un matin, André trouve devant la boucherie un panier en osier avec à l'intérieur un bébé, puis un deuxième, un troisième… Du jour au lendemain, le voilà père de sept enfants et poursuivi par un mari jaloux décidé à lui nuire. Afin de protéger la chair de sa chair pour qui il se découvre un amour infini, il décide de prendre la mer et de rallier les lointaines Amériques.
En chemin, il échoue sur une île déserte.
Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Dès sa puberté, en pleine guerre de 14, André, fils unique de Loïc et Fernande, se découvre un don très particulier, celui de faire « chanter la chair » – et pas n'importe laquelle. Celle des femmes qui viennent faire la queue à la boucherie Plomeur, dans l'espoir de goûter au plaisir suprême. André assume gaiement et avec talent le devoir conjugal des absents partis sur le front.
Mais l'armistice survient et les maris reviennent. Un matin, André trouve devant la boucherie un panier en osier avec à l'intérieur un bébé, puis un deuxième, un troisième… Du jour au lendemain, le voilà père de sept enfants et poursuivi par un mari jaloux décidé à lui nuire. Afin de protéger la chair de sa chair pour qui il se découvre un amour infini, il décide de prendre la mer et de rallier les lointaines Amériques.
En chemin, il échoue sur une île déserte.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
A table !
N'écoutez surtout pas tous ceux qui nombreux vont vous dire que la rentrée littéraire est sinistre. Elle contient aussi pas mal de petites perles comme le livre de Martin Provost qui en plus de vous faire rire en partie pourrait aussi vous interloquer de la manière la plus originale qui soit. Au programme, avec la très grande virtuosité qui est la sienne, André un boucher beau comme un dieu qui de la boucherie quimperoise typique de ses parents va nous faire côtoyer l'andouille et le mythe jusqu'à nous révéler peut-être l'origine mythique du hamburger... Insolite ! Et un vrai régal (les végétariens peuvent le lire bien sur avec le même plaisir).
N'écoutez surtout pas tous ceux qui nombreux vont vous dire que la rentrée littéraire est sinistre. Elle contient aussi pas mal de petites perles comme le livre de Martin Provost qui en plus de vous faire rire en partie pourrait aussi vous interloquer de la manière la plus originale qui soit. Au programme, avec la très grande virtuosité qui est la sienne, André un boucher beau comme un dieu qui de la boucherie quimperoise typique de ses parents va nous faire côtoyer l'andouille et le mythe jusqu'à nous révéler peut-être l'origine mythique du hamburger... Insolite ! Et un vrai régal (les végétariens peuvent le lire bien sur avec le même plaisir).
Bifteck !
C'est avec une certaine virtuosité que Martin Provost nous donne un livre drôle et fantasque : « Bifteck ». Il nous raconte la vie d’André Plomeur et surtout nous raconte l’origine, la légende toute littéraire d’un « met » courant aujourd’hui : le hamburger. Car cet étrange sandwich prend peut-être en effet sa source dans les plus traditionnelles maisons bretonnes. « André Plomeur est né à Quimper, par un beau jour d’avril. » André est le fils de Loic et Fernande Plomeur, boucher et bouchère à Quimper. C’est une maison sérieuse ; « La carotte chez Plomeur, c’était la garniture du bœuf, pas le plat de résistance ». C’est une boucherie traditionnelle qui soigne sa clientèle, de vrais commerçants. Quand ils ont un fils, André, il est bien sur fait pour reprendre le commerce familial. Enfant, « jamais on ne lui raconta une seule histoire ». Son premier mot sera : « Bifteck ! » Il a même un certain don pour la boucherie ce garçon et en plus il est mignon. En grandissant, il a même un certain charme qui ne déplait pas du tout aux clientes. « A peine aperçu-t-elle le jeune André derrière l’étal de sa boutique ; qu’un petit cri jaillit du fond de sa poitrine. Elle n’était pas la seule. A la vue des doigts rouges et gonflés qui palpaient la bidoche, toutes les ménagères décollaient très nettement du sol. » Il a même beaucoup de succès, on dit de lui qu’il a « le don de faire chanter la chair ». Toutes l’aiment et n’hésitent pas parfois à tromper leurs maris. Ça jazze à Quimper et c’est 7 marmots à la suite dont hérite le bel André, tous de mères différentes dont il ne renie ni la charge ni la paternité. On a même dans cette petite ville tranquille des cas d’illuminations par la chair, toutes l’aiment assez fort pour prendre du plaisir et lui donner un rejeton. Vous vous en doutez la situation devient de plus en plus sulfureuse dans la petite ville alors notre homme décide de fuir Quimper où un corbeau commence à sévir. Commence alors une odyssée délirante ou notre boucher rêve d’Amérique avec sa marmaille : « Tout y sentait l’Eden, la fortune à gogo ». Premier boucher breton à avoir traversé l’atlantique, André enfantera encore une île mystérieuse dans un délire sans limites qu’on pourrait rapprocher de pages les plus folles de Vendredi où la vie sauvage. Ses enfants nourris à la meilleure viande et par leur voyage (parce qu’il faut bien que le voyage fasse son effet) enfanteront à leur tour une nouvelle nourriture terrestre. Petite comédie délirante, récit décalé des origines et style virtuose, trois générations nourries à la viande ou la métaphore bouchère s’allie à celle de l’amour et du voyage pour donner une lecture inédite que les végétariens pourraient apprécier aussi….
C'est avec une certaine virtuosité que Martin Provost nous donne un livre drôle et fantasque : « Bifteck ». Il nous raconte la vie d’André Plomeur et surtout nous raconte l’origine, la légende toute littéraire d’un « met » courant aujourd’hui : le hamburger. Car cet étrange sandwich prend peut-être en effet sa source dans les plus traditionnelles maisons bretonnes. « André Plomeur est né à Quimper, par un beau jour d’avril. » André est le fils de Loic et Fernande Plomeur, boucher et bouchère à Quimper. C’est une maison sérieuse ; « La carotte chez Plomeur, c’était la garniture du bœuf, pas le plat de résistance ». C’est une boucherie traditionnelle qui soigne sa clientèle, de vrais commerçants. Quand ils ont un fils, André, il est bien sur fait pour reprendre le commerce familial. Enfant, « jamais on ne lui raconta une seule histoire ». Son premier mot sera : « Bifteck ! » Il a même un certain don pour la boucherie ce garçon et en plus il est mignon. En grandissant, il a même un certain charme qui ne déplait pas du tout aux clientes. « A peine aperçu-t-elle le jeune André derrière l’étal de sa boutique ; qu’un petit cri jaillit du fond de sa poitrine. Elle n’était pas la seule. A la vue des doigts rouges et gonflés qui palpaient la bidoche, toutes les ménagères décollaient très nettement du sol. » Il a même beaucoup de succès, on dit de lui qu’il a « le don de faire chanter la chair ». Toutes l’aiment et n’hésitent pas parfois à tromper leurs maris. Ça jazze à Quimper et c’est 7 marmots à la suite dont hérite le bel André, tous de mères différentes dont il ne renie ni la charge ni la paternité. On a même dans cette petite ville tranquille des cas d’illuminations par la chair, toutes l’aiment assez fort pour prendre du plaisir et lui donner un rejeton. Vous vous en doutez la situation devient de plus en plus sulfureuse dans la petite ville alors notre homme décide de fuir Quimper où un corbeau commence à sévir. Commence alors une odyssée délirante ou notre boucher rêve d’Amérique avec sa marmaille : « Tout y sentait l’Eden, la fortune à gogo ». Premier boucher breton à avoir traversé l’atlantique, André enfantera encore une île mystérieuse dans un délire sans limites qu’on pourrait rapprocher de pages les plus folles de Vendredi où la vie sauvage. Ses enfants nourris à la meilleure viande et par leur voyage (parce qu’il faut bien que le voyage fasse son effet) enfanteront à leur tour une nouvelle nourriture terrestre. Petite comédie délirante, récit décalé des origines et style virtuose, trois générations nourries à la viande ou la métaphore bouchère s’allie à celle de l’amour et du voyage pour donner une lecture inédite que les végétariens pourraient apprécier aussi….
  • Inattendu
  • XXIe siècle
  • Quimper
  • France
  • Amérique
  • Bretagne
  • humour
  • legende
  • delire
  • fantastique
  • Surprenant
  • boucher
  • andre
  • boucherie
  • hamburger
  • viande

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.9/5
sur 15 notes dont 5 avis lecteurs
Avis mitigé...
J'ai bien aimé le début délirant et décalé juste ce qui faut. J'ai souri toute seule souvent, c'est assez drôle. Une jolie fable sur la paternité, ici absolue et quasi-maternelle. Sur ce père dont les enfants grandissent sans qu'il s'en aperçoive, qui du jour au lendemain passe d'un état fusionnel avec ses eux, à une exclusion de leur monde. Mais plus ça avance plus ça "part en sucette" et alors les chapitres 15 et 16 sont beaucoup trop délirants pour moi, du n'importe quoi! Dommage l'idée générale est plaisante, originale, ça commence sur les chapeaux de roues, peut être trop même car au final je suis plutôt déçue. Après comme ont dit "les goûts et les couleurs"...
J'ai bien aimé le début délirant et décalé juste ce qui faut. J'ai souri toute seule souvent, c'est assez drôle. Une jolie fable sur la paternité, ici absolue et quasi-maternelle. Sur ce père dont les enfants grandissent sans qu'il s'en aperçoive, qui du jour au lendemain passe d'un état fusionnel avec ses eux, à une exclusion de leur monde. Mais plus ça avance plus ça "part en sucette" et alors les chapitres 15 et 16 sont beaucoup trop délirants pour moi, du n'importe quoi! Dommage l'idée générale est plaisante, originale, ça commence sur les chapeaux de roues, peut être trop même car au final je suis plutôt déçue. Après comme ont dit "les goûts et les couleurs"...
  • Drôle
  • Inattendu
  • Intriguant
Conte pour adultes
Martin Provost conte ici un rêve qu’il a écrit sitôt réveillé. Ce genre de rêve que l’on fait pendant que la digestion d’un repas pantagruélique travaille les entrailles faisant peiner le corps alors que l’esprit échafaude des plans d’évasion afin d’échapper au supplice. « Bifteck » est une parenthèse enchantée avec un début et une fin ancrée dans la réalité mais dont le cheminement se perd dans les méandres de l’imaginaire, du phantasme, du désir, de l’épicurisme et de l’amour. Un peu de tout, pêle-mêle, une pincée de sel pour rire, d’aromates pour la curiosité, d’épices pour l’exotisme : le tour est joué pour surprendre le lecteur. L’écriture est généreuse, ronde et féconde. Pour les lecteurs qui aiment la vie et les contes de grands !
Martin Provost conte ici un rêve qu’il a écrit sitôt réveillé. Ce genre de rêve que l’on fait pendant que la digestion d’un repas pantagruélique travaille les entrailles faisant peiner le corps alors que l’esprit échafaude des plans d’évasion afin d’échapper au supplice. « Bifteck » est une parenthèse enchantée avec un début et une fin ancrée dans la réalité mais dont le cheminement se perd dans les méandres de l’imaginaire, du phantasme, du désir, de l’épicurisme et de l’amour. Un peu de tout, pêle-mêle, une pincée de sel pour rire, d’aromates pour la curiosité, d’épices pour l’exotisme : le tour est joué pour surprendre le lecteur. L’écriture est généreuse, ronde et féconde. Pour les lecteurs qui aiment la vie et les contes de grands !
  • Drôle
  • Inattendu
Miam
Voici un petit livre qui n’a l’air de rien comme ça mais qui en peut de pages vous fait voyager dans de lointains pays. André a grandi dans l’amour de la bonne chair et lorsqu’il fut en âge de rendre cet amour, on lui a rendu 7 fois sous les traits des 7 beaux bébés joufflus. Débordant d’amour envers sa progéniture, il décide envers et contre tous de les garder près de lui et advienne que pourra. Cependant, ce n’est trop du gout d’un mari jaloux et voilà qu’André est contraint de prendre la fuite avec sa marmaille vers de lointaines contrées. Sa destination : l’Amérique terre de tous les possibles. Tel un Christophe Colomb sur sa Santa Maria, la traversée va lui permettre de se rapporcher encore plus de sa descendance et de les voir grandir tranquillement. Ce ne sont pas les tempêtes ou la neige qui vont les arreter. J’ai souvent souri en lisant ce livre et j’avoue avoir une certaine tendresse pour André qui allie amour de la viande et assurer coute que coute la pitance de ses enfants. Une chose est sure c’est que la passion de la viande est génétique et peu importe que la descendance soit légitime ou non.
Voici un petit livre qui n’a l’air de rien comme ça mais qui en peut de pages vous fait voyager dans de lointains pays. André a grandi dans l’amour de la bonne chair et lorsqu’il fut en âge de rendre cet amour, on lui a rendu 7 fois sous les traits des 7 beaux bébés joufflus. Débordant d’amour envers sa progéniture, il décide envers et contre tous de les garder près de lui et advienne que pourra. Cependant, ce n’est trop du gout d’un mari jaloux et voilà qu’André est contraint de prendre la fuite avec sa marmaille vers de lointaines contrées. Sa destination : l’Amérique terre de tous les possibles. Tel un Christophe Colomb sur sa Santa Maria, la traversée va lui permettre de se rapporcher encore plus de sa descendance et de les voir grandir tranquillement. Ce ne sont pas les tempêtes ou la neige qui vont les arreter. J’ai souvent souri en lisant ce livre et j’avoue avoir une certaine tendresse pour André qui allie amour de la viande et assurer coute que coute la pitance de ses enfants. Une chose est sure c’est que la passion de la viande est génétique et peu importe que la descendance soit légitime ou non.
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