Bienvenue A Ramallah

Par : Théodora Oikonomides

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages233
  • PrésentationBroché
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions13,6 cm × 22,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-08-210296-3
  • EAN9782082102964
  • Date de parution23/04/2003
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

La terrasse de mon appartement me permet d'observer le " son et lumière ", de l'Intifada. Malgré tous mes efforts pour garder la tête froide, je suis prise d'une sorte de fascination morbide. Quelque chose m'attire irrésistiblement la nuit sur la terrasse ; je m'accroupis contre la rambarde, emmitouflée dans une couverture, et je regarde les affrontements, en écoutant le muezzin de la mosquée les commenter en direct du haut de son minaret, entre deux récitations du Coran. Heureusement, il y a Um Sleiman, la femme de ménage de l'école où je travaille, une véritable force de la nature. Très vite, sa maison devient un refuge pour moi. Un soir, prise de panique, je cours jusqu'à chez elle. Um Sleiman m'ouvre la porte. Me voyant pâle comme un linge, elle me prend dans ses bras ; " Qu'est-ce que tu veux boire ? " Et, dans cette maison où jamais une goutte d'alcool n'est entrée, une voix bourrue retentit ; c'est son mari, le pieux Abu Sleiman, qui, se relevant de son tapis de prière, jette par-dessus son épaule : " Un whisky ! "
La terrasse de mon appartement me permet d'observer le " son et lumière ", de l'Intifada. Malgré tous mes efforts pour garder la tête froide, je suis prise d'une sorte de fascination morbide. Quelque chose m'attire irrésistiblement la nuit sur la terrasse ; je m'accroupis contre la rambarde, emmitouflée dans une couverture, et je regarde les affrontements, en écoutant le muezzin de la mosquée les commenter en direct du haut de son minaret, entre deux récitations du Coran. Heureusement, il y a Um Sleiman, la femme de ménage de l'école où je travaille, une véritable force de la nature. Très vite, sa maison devient un refuge pour moi. Un soir, prise de panique, je cours jusqu'à chez elle. Um Sleiman m'ouvre la porte. Me voyant pâle comme un linge, elle me prend dans ses bras ; " Qu'est-ce que tu veux boire ? " Et, dans cette maison où jamais une goutte d'alcool n'est entrée, une voix bourrue retentit ; c'est son mari, le pieux Abu Sleiman, qui, se relevant de son tapis de prière, jette par-dessus son épaule : " Un whisky ! "