Bien juger. Essai sur le rituel judiciaire

Par : Antoine Garapon

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages351
  • PrésentationBroché
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-7381-2492-0
  • EAN9782738124920
  • Date de parution25/05/2010
  • CollectionBibliothèque
  • ÉditeurOdile Jacob (Editions)
  • PréfacierJean Carbonnier

Résumé

Imaginons que vous assistiez pour la première fois à une audience. Nul doute que vous seriez plus frappés par l'étrange spectacle qui se déroulerait sous vos yeux que par la discussion juridique. C'est que, avant d'être une faculté morale, juger est un événement. Avant les lois, des juges, les palais de justice, il y avait, selon Antoine Garapon, un rituel. Ce livre s'attache à en dévoiler toutes les facettes, montrant par exemple comment l'espace de la salle d'audience est agencé pour culpabiliser et inhiber le prévenu, le soumettre à l'ordre judiciaire.
Les juges peuvent-ils se passer de cette mise en scène pour bien juger ? C'est à cette question que s'attache ensuite la réflexion d'Antoine Garapon à travers, notamment, la comparaison des systèmes judiciaires français et américain, l'analyse de l'intrusion des médias dans le temps du procès et le recours à certaines oeuvres d'Eschyle, de Freud et de Kafka. Si la philosophie du droit est une recherche du juste in abstracto, à travers l'idéal et la règle, ce livre montre que la quête du "bien juger" oblige à s'immerger in concreto dans l'expérience de l'acte de juger.
Il n'existe donc pas de jugement "pur", car, en faisant quotidiennement l'expérience du mal, de la cruauté des hommes, de la résistance des faits, du caractère périssable de la cité politique, de la fragilité des preuves et de la forclusion de la vérité, la justice est aux prises avec la matière humaine brute.
Imaginons que vous assistiez pour la première fois à une audience. Nul doute que vous seriez plus frappés par l'étrange spectacle qui se déroulerait sous vos yeux que par la discussion juridique. C'est que, avant d'être une faculté morale, juger est un événement. Avant les lois, des juges, les palais de justice, il y avait, selon Antoine Garapon, un rituel. Ce livre s'attache à en dévoiler toutes les facettes, montrant par exemple comment l'espace de la salle d'audience est agencé pour culpabiliser et inhiber le prévenu, le soumettre à l'ordre judiciaire.
Les juges peuvent-ils se passer de cette mise en scène pour bien juger ? C'est à cette question que s'attache ensuite la réflexion d'Antoine Garapon à travers, notamment, la comparaison des systèmes judiciaires français et américain, l'analyse de l'intrusion des médias dans le temps du procès et le recours à certaines oeuvres d'Eschyle, de Freud et de Kafka. Si la philosophie du droit est une recherche du juste in abstracto, à travers l'idéal et la règle, ce livre montre que la quête du "bien juger" oblige à s'immerger in concreto dans l'expérience de l'acte de juger.
Il n'existe donc pas de jugement "pur", car, en faisant quotidiennement l'expérience du mal, de la cruauté des hommes, de la résistance des faits, du caractère périssable de la cité politique, de la fragilité des preuves et de la forclusion de la vérité, la justice est aux prises avec la matière humaine brute.
Victimes, et après ?
Arthur Dénouveaux, Antoine Garapon
E-book
3,49 €
Victimes, et après ?
Arthur Dénouveaux, Antoine Garapon
Grand Format
3,90 €