Bernar Venet réalise une œuvre virtuellement illimitée, capable de développer un champ d'irradiation que seul l'art peut produire. Un champ virtuel qu'il a commencé à esquisser dès la fin des années soixante sur l'espace bidimensionnel de la peinture pour empiéter ensuite sur l'espace tridimensionnel de la sculpture. La sculpture a désormais atteint la dimension de la macro-installation terrestre. La planète entière est virtuellement traversée par un axe qui troue le sol au nord pour déboucher au sud, d'est en ouest et vice versa. Paraphrasant la fière affirmation de l'empereur Charles Quint, on peut dire que sur les sculptures de Bernar Venet " le soleil ne se couche jamais ". (Achille Bonito Oliva)
Bernar Venet réalise une œuvre virtuellement illimitée, capable de développer un champ d'irradiation que seul l'art peut produire. Un champ virtuel qu'il a commencé à esquisser dès la fin des années soixante sur l'espace bidimensionnel de la peinture pour empiéter ensuite sur l'espace tridimensionnel de la sculpture. La sculpture a désormais atteint la dimension de la macro-installation terrestre. La planète entière est virtuellement traversée par un axe qui troue le sol au nord pour déboucher au sud, d'est en ouest et vice versa. Paraphrasant la fière affirmation de l'empereur Charles Quint, on peut dire que sur les sculptures de Bernar Venet " le soleil ne se couche jamais ". (Achille Bonito Oliva)