Benoît Tranchant. Nuits pourfendues

Par : Pierre-Marie Ziegler

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  • Nombre de pages100
  • PrésentationBroché
  • Poids0.736 kg
  • Dimensions20,9 cm × 27,9 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-84446-158-2
  • EAN9782844461582
  • Date de parution01/04/2010
  • ÉditeurDescartes & Cie

Résumé

" A un moment donné, il faut bien être quelque part. " Cet aphorisme de l'écrivain Cioran fait partie des rares phrases que prononçait Benoît Tranchant. Autodidacte cultivé et raffiné, cet ancien chauffeur-livreur était entré en peinture, il y a vingt-cinq ans, après avoir pratiqué la boxe et été soldat à Toulon. Installé en banlieue parisienne, à larges coups de brosse, dans des tons sombres, il saisissait des objets ordinaires et délaissés. Lit de garnison, chaise de bar, échelle d'ouvrier... Puis sont venues les lueurs urbaines : une fenêtre d'immeuble, l'enseigne d'une pharmacie, une grande roue : autant de nuits absolues mais pourfendues. Allégories de nos existences définitivement errantes et anonymes, les chefs-d'oeuvre ont finalement surgi : des portions d'autoroutes ponctuées par l'arche d'un pont, un cul de camion ou une bande d'arrêt d'urgence. Brume, halos, auras, la touche hypersensible et la palette radicale métamorphosaient notre quotidien en Odyssée.
" A un moment donné, il faut bien être quelque part. " Cet aphorisme de l'écrivain Cioran fait partie des rares phrases que prononçait Benoît Tranchant. Autodidacte cultivé et raffiné, cet ancien chauffeur-livreur était entré en peinture, il y a vingt-cinq ans, après avoir pratiqué la boxe et été soldat à Toulon. Installé en banlieue parisienne, à larges coups de brosse, dans des tons sombres, il saisissait des objets ordinaires et délaissés. Lit de garnison, chaise de bar, échelle d'ouvrier... Puis sont venues les lueurs urbaines : une fenêtre d'immeuble, l'enseigne d'une pharmacie, une grande roue : autant de nuits absolues mais pourfendues. Allégories de nos existences définitivement errantes et anonymes, les chefs-d'oeuvre ont finalement surgi : des portions d'autoroutes ponctuées par l'arche d'un pont, un cul de camion ou une bande d'arrêt d'urgence. Brume, halos, auras, la touche hypersensible et la palette radicale métamorphosaient notre quotidien en Odyssée.