Au début, cet homme, moi, je m'en moquais. C'est elle qui m'intéressait. Puis il s'est imposé, tout doucement, avec ses tours de magie qui faisaient rire les enfants, de 7 à 77 ans, comme on dit pour les lecteurs de Tintin. Et Jeanik est parti à 77 ans, parce qu'à cet âge, on n'a plus le droit d'être un enfant, et lui, c'est ce qu'il voulait, encore et toujours, quand il monopolisait toute la conversation, pendant les repas du dimanche, qu'il se précipitait sur les meilleurs gâteaux, et qu'il faisait scandale, dans les manifestations publiques, en disant ce qu'il pensait, plus haut, plus fort que tout le monde, en se moquant des convenances, même quand parfois, il lui arrivait peut-être d'avoir tort. Jeanik tout doucement, s'est imposé, au grand étonnement des familles et des amis proches, moins invités que cet homme qui venait quand ça lui chantait, qui nous suivait partout, qui trouvaient qu'on lui consacrait trop de temps, et pas assez à eux. Il y avait de la jalousie dans l'air et on se demandait pourquoi on se voyait si souvent. Et puis, au fil du temps, plus personne s'est rien demandé, et, quand on nous appelait, à un moment ou à un autre, on nous disait : " Et comment va Jeanik ? "
Au début, cet homme, moi, je m'en moquais. C'est elle qui m'intéressait. Puis il s'est imposé, tout doucement, avec ses tours de magie qui faisaient rire les enfants, de 7 à 77 ans, comme on dit pour les lecteurs de Tintin. Et Jeanik est parti à 77 ans, parce qu'à cet âge, on n'a plus le droit d'être un enfant, et lui, c'est ce qu'il voulait, encore et toujours, quand il monopolisait toute la conversation, pendant les repas du dimanche, qu'il se précipitait sur les meilleurs gâteaux, et qu'il faisait scandale, dans les manifestations publiques, en disant ce qu'il pensait, plus haut, plus fort que tout le monde, en se moquant des convenances, même quand parfois, il lui arrivait peut-être d'avoir tort. Jeanik tout doucement, s'est imposé, au grand étonnement des familles et des amis proches, moins invités que cet homme qui venait quand ça lui chantait, qui nous suivait partout, qui trouvaient qu'on lui consacrait trop de temps, et pas assez à eux. Il y avait de la jalousie dans l'air et on se demandait pourquoi on se voyait si souvent. Et puis, au fil du temps, plus personne s'est rien demandé, et, quand on nous appelait, à un moment ou à un autre, on nous disait : " Et comment va Jeanik ? "